Les militants du NPD ont été accueillis par un groupe pro-Palestine à leur arrivée au Club Soda. Et Thomas Mulcair s’est fait voler la vedette par des militants pro-environnement quelques instants pendant son discours, mardi.
Le parti qui pourrait former le prochain gouvernement est la cible des groupes de gauche qui lui demandent des engagements formels avant d’être porté au pouvoir, le 19 octobre prochain.
« On est un peu inquiets par rapport à l’expulsion des candidats du NPD qui se prononçaient pour les droits humains palestiniens », a dénoncé Sabine Friesinger, du groupe BDS-Québec, qui appelle au boycott d’Israël.
Elle faisait référence à Morgan Wheeldon, ex-candidat du NPD en Nouvelle-Écosse, qui a été forcé de démissionner après que des remarques anti-Israël aient refait surface.
Le candidat dans Saint-Jean Hans Marotte a aussi été obligé de rectifier le tir après que les conservateurs aient souligné qu’il appuyait la première intifada palestinienne.
Sabine Freisinger précise que le gouvernement Harper est « complice » de « l’apartheid d’Israël » et espère que les choses vont changer avec un nouveau gouvernement au pouvoir.
« Il est extrêmement inquiétant qu’il y ait eu une censure du débat sur la Palestine. C’est un très mauvais signe pour le NPD à mon avis », dit-elle.
Axtli Viau, militant citoyen, a brandi un drap sur lequel il était écrit « Climate leaders reject pipelines » au commencement du discours de Thomas Mulcair à Montréal. Deux autres collègues l’ont accompagné, mais ils ont été rapidement escortés à l’extérieur du Club Soda.
Bien qu’il précise ne faire partie d’aucune organisation, il se dit préoccupé par la position floue du NPD sur les changements climatiques.
« Le parti annonce des cibles de réduction de gaz à l’effet de serre, mais n’offre pas de plan réel pour y arriver », fait-il savoir.
INOLTRE SU HUFFPOST
