La Journée de la femme a pris un tour très politique dans le monde avec des manifestations monstres notamment contre les violences faites aux femmes en Amérique latine, et des marches anti-Trump aux États-Unis.
À New York, à Los Angeles et à Washington, des centaines de femmes ont quitté leur travail pour manifester sous la bannière « une journée sans femmes ».
Le président américain Donald Trump n’a pas convaincu ces manifestantes en tweetant mercredi matin son « immense respect » pour les femmes et salué leur « rôle crucial » partout dans le monde.
Ces remarques ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux : des messages rappelant au président ses propos misogynes, les accusations d'agressions sexuelles le visant ou ses prises de position contre l'avortement.
En France, femmes et syndicats avaient appelé à cesser le travail à 15 h 40, pour montrer que les femmes ne sont pas payées autant que les hommes.
En Amérique du Sud, des milliers de femmes ont manifesté à Montevideo, en Uruguay, un pays où les violences congugales sont en augmentation, selon les données officielles.
En Argentine, elles se sont rassemblées dans la capitale pour dénoncer les violences machistes. Au Brésil, l'aéroport international de Rio de Janeiro Antonio Carlos Jobim a pris le nom, pour dix jours, d'une militante contre la violence congugale, Maria da Penha.
En Asie, au Bangladesh, une quinzaine de survivantes d'attaques à l'acide ont participé à un défilé de mode à Dacca. En Inde, à New Delhi, des dizaines de femmes ont participé à une démonstration d'autodéfense.