La page Facebook Canadiens en santé a déclenché un tollé sur les réseaux sociaux avec une publication au sujet des facteurs qui causes les crises d'asthme.
Plusieurs utilisateurs s'indignent que la page gérée par le gouvernement canadien ait choisi une femme portant un hijab pour illustrer sa publication.
Les réactions ont été si vives et polarisées que les gestionnaires de la page ont demandé à tous « de respecter les termes et conditions » sous peine de voir leur commentaire retiré de la publication.
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L'écrivain palestinien Waleed Al-Husseini, très critique envers l'islam, n'a pas mâché ses mots. « Le hijab n'est pas un objet fashion (pour les marques en quête de nouveaux marchés) ni un objet que le gouvernement canadien doit s'approprier! Les islamistes ne pouvaient pas rêver mieux! »
Bianca Longpré, blogueuse au HuffPost Québec, abonde dans le même sens. « Libre à celles qui souhaitent de le porter de le faire, par contre, notre gouvernement laïc ne devrait pas se permettre d'afficher des femmes voilées dans ses publicités. Accepterait-il de mettre une sœur catholique avec la tête recouverte? Non », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Ces commentaires ne font pas l'unanimité. Sur la publication originale de Canadiens en santé, nombreux sont ceux qui y voient simplement un signe d'ouverture et une ode au multiculturalisme canadien.
« Si les rôles étaient inversées (sic) et c'était des personnes voilées qui se plaignait (sic) qu'il y avait une femme non voilée sur leur pub, vous seriez les premiers à crier que c'est raciste », écrit une utilisatrice en commentaire.
« Triste que même avant que je regarde les commentaires, je savais qu'ils allaient parlé (sic) du voile et non de l'astme (sic)... », explique une autre.
La majorité des commentaires et des partages sont toutefois très critiques à l'égard de Santé Canada. La photo a été partagée à plus de 1 000 reprises et la publication originale compte environ 1 400 commentaires.
Cette publicité a été mise en ligne il y a près de trois semaines, mais est devenue virale dans les 24 dernières heures. Le message des gestionnaires de la page mentionné plus haut a toutefois été écrit le lendemain de la publication de l'image, le 22 février.
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