L'ancien journaliste de La Presse, Vincent Marissal, a accordé une entrevue très candide à Alain Gravel sur les ondes de Radio-Canada, mardi matin, sur ce qui l'a poussé à devenir candidat pour Québec solidaire.
Marissal, qui s'apprête à tenir une conférence de presse pour confirmer ses intentions, a tenu à déboulonner quelques mythes au sujet de ses affiliations politiques. «Je suis souverainiste. [...] Je suis beaucoup plus à gauche que ce que les gens peuvent penser de moi», a-t-il assuré à Alain Gravel.
Il a aussi nié les allégations de l'animateur Bernard Drainville, qui avait affirmé au micro de Paul Arcand que Marissal avait lui-même approché les libéraux fédéraux à propos d'une éventuelle candidature. «J'ai eu des contacts avec les gens du bureau de Justin Trudeau. Ils m'ont demandé de songer à me présenter pour lui.» S'il admet qu'il «aimait l'idée de mettre Stephen Harper dehors», l'ancien journaliste a senti que ce n'était pas la bonne décision.
Il a également admis avoir été courtisé par «un émissaire» du Parti québécois, avant l'arrivée au pouvoir de Jean-François Lisée. Au passage, il s'est dit déçu de l'attitude du Parti québécois sur l'immigration.
C'est finalement Valérie Plante qui a convaincu Marissal de se lancer en politique, même s'il n'a pas choisi le palier de gouvernement qu'elle souhaitait. «Elle m'a fait une cour assez assidue», a-t-il dit, précisant toutefois que le secteur municipal ne le tentait pas.
«Quand elle a gagné, j'étais comme tout le monde devant mon téléviseur et je me suis dit "si tu veux y aller en politique, prends la décision mon vieux"».Vincent Marissal
«C'est à Québec solidaire que je me reconnais le plus», a résumé le nouveau politicien, notant au passage son grand respect pour Gabriel Nadeau-Dubois et l'ensemble de l'organisation du parti.
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