Anthony Pratte-Lops, accusé d'avoir tué son ex-petite amie Daphné Huard-Boudreault, à Mont-Saint-Hilaire, changera d'avocat pour une deuxième fois, au palais de justice de Saint-Hyacinthe, mardi. Son nouveau représentant affirme à Radio-Canada qu'il se pose aussi des questions sur la santé mentale de l'accusé.
Un texte de Geneviève Garon
L'homme de 22 ans a retenu les services du criminaliste Marion Burelle, un habitué des causes liées au crime organisé, pour le défendre de l'accusation de meurtre prémédité qui pèse contre lui.
Me Burelle entrera officiellement au dossier mardi, afin de succéder à Marie-Ève d'Anjou, qui avait elle-même hérité du dossier de son confrère Mathieu Bourgon.
La défense doit discuter avec la poursuite et vérifier si toute la preuve a été divulguée. « Qu'est-ce qui manque? Qu'est-ce qui est à compléter? », résume Me Burelle.
La prochaine étape consistera à choisir une date pour l'enquête préliminaire.
«Ce n'est pas un dossier complexe, ça devrait aller rondement.» - Me Marion Burelle
Le criminaliste estime que le délai judiciaire maximal de 30 mois ne devrait pas poser problème.
LIRE AUSSI:
» Anthony Pratte-Lops plaidera la non responsabilité criminelle
» Meurtre de Daphné Boudreault: l'accusé «abandonné» avec des problèmes de santé mentale
Voir aussi: