Le présumé meurtrier de Daphné Boudreault, Anthony Pratte-Lops, pourrait tenter de convaincre le juge qu'il ne doit pas être reconnu criminellement responsable de la mort de son ancienne conjointe. Sa nouvelle avocate envisage de présenter une défense de non-responsabilité criminelle en raison de troubles mentaux.
Pratte-Lops était de retour en cour mercredi matin, au palais de justice de Saint-Hyacinthe. Le dossier a été reporté au 30 mai.
Son avocate, Me Marie-Ève D'Anjou recevra d'ici là une partie de la preuve dont elle n'a pu prendre connaissance.
Des proches de l’accusé soutiennent que Pratte-Lops, 22 ans, souffrirait de maladie mentale depuis l’enfance.
Daphné Boudreault, 18 ans, a été tuée en allant récupérer des effets personnels à l’appartement qu’elle partageait avec l’accusé sur la rue Forest, à Mont-Saint-Hilaire.
L’amoureux éconduit lui aurait tendu un guet-apens et l’aurait attendu tapi dans l’appartement.
Daphné Boudreault avait demandé la protection de la Régie intermunicipale de Richelieu Saint-Laurent, mais la policière qui devait l'escorter sur les lieux serait arrivée plusieurs minutes après elle.
Or, Daphné Boudreault aurait décidé d’entrer dans l’appartement sans l'attendre.
Arrivée sur les lieux, la policière est tombée nez à nez avec l’accusé avant de découvrir le corps de Daphné Boudreault.
Le Bureau des enquêtes indépendantes se penche sur l'intervention des policiers dans cette affaire.
La jeune femme avait dit à Anthony Pratte-Lops qu’elle souhaitait prendre une pause de leur relation. Ce dernier n’aurait pas accepté la rupture, selon la théorie de la Couronne.
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