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Lettre à la femme que je viens de marier

Samedi, tu m'as fait le privilège de me donner ton cœur, ton temps, ton amour... À quelques jours de notre mariage, je me suis longuement questionné: comment pourrais-je réellement te décrire le bonheur que je ressens de te savoir maintenant à mes côtés pour l'éternité?
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Samedi dernier, tu m'as fait le privilège de me donner ton cœur, ton temps, ton amour... un moment de pure euphorie, que je me rappellerai pour toujours. Cela dit, à quelques jours de notre mariage, je me suis longuement questionné à savoir: comment pourrais-je réellement te décrire le bonheur que je ressens de te savoir maintenant à mes côtés pour l'éternité? Certes, j'ai eu le privilège de te lire mes vœux lors de la cérémonie, mais il était difficile - en quelques mots, quelques lignes, pendant ce moment de stress incommensurable où tous les regards de nos ami(e)s et familles étaient tournés vers nous - de décrire avec justesse les sentiments que j'éprouve pour toi, ma très chère femme. C'est donc pour cette raison que j'ai pris la décision, pour ma 100e chronique sur Le Huffington Post Québec, de profiter de ma tribune hebdomadaire pour t'écrire ce que je ressens au plus profond de mon être.

Magalie, il n'y a pas sept merveilles du monde, il n'y en a réellement qu'une seule et c'est notre complicité. Depuis que je t'ai rencontré, j'ai toujours su que tu étais la bonne, celle qui deviendrait, au fil du temps, ma femme et la mère de mes enfants. Notre compatibilité ne nécessite pas de démonstration; la connivence que nous avons développée, et ce dès notre premier rendez-vous, cimente depuis ce jour notre amour et notre amitié. Depuis cette journée mémorable du 5 septembre 2011, chaque occasion est bonne pour s'amuser, pour délirer, pour rêver ensemble... que ce soit lors de nos nombreux «road trip», au chalet, à la maison, dans nos sorties... Or, le dénominateur commun à tout ce que nous avons vécu c'est clairement notre désir d'être nous-mêmes, d'être vrai l'un avec l'autre.

Tu le sais sans doute, je ne suis pas Roméo pour te raconter des histoires en prose, pas plus que je suis Baudelaire pour t'écrire des poèmes romantiques; cependant, je suis ton seul et unique Gros Loup, un homme intègre qui te respecte, qui t'aime, qui te comprend, qui t'écoute, qui te conseille, que te chérit, qui te caresse, qui te fait sourire, qui te fait pleurer, qui te fait danser, qui te fait chanter, qui te fait avancer, sans jamais douter de la direction que nous avons prise. La beauté de notre amour réside dans tous ces moments singuliers, dans tous ces interstices de notre vie commune, car, après tout, ils sont partagés par deux personnes qui n'ont qu'une seule ambition: s'aimer!

En fait, ce que je veux véritablement te dire mon amour c'est de toujours rester toi-même, fidèle à tes valeurs, tes principes et tes intuitions. Ne change surtout pas; ne cherche jamais à modifier tes défauts... car tes défauts sont les miens, les nôtres. Magalie, merci de vouloir partager avec moi tes bonheurs et tes peines, tes hauts et tes bas, tes joies et tes déceptions, tes rêves et tes aspirations. Aujourd'hui, je peux honnêtement dire que je suis l'homme le plus riche du monde!

Je t'aime xxx

Ton Gros Loup et ton mari, Yanick.

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