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Je ne suis pas croyante. Du moins, je ne m'adresse pas directement à Dieu lorsque j'espère fortement que quelque chose se produise et ce, tant à l'intérieur de moi qu'à l'extérieur. En y pensant bien, je constate que je lève cependant le regard au ciel.
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Je ne suis pas croyante. Du moins, je ne m'adresse pas directement à Dieu lorsque j'espère fortement que quelque chose se produise et ce, tant à l'intérieur de moi qu'à l'extérieur. En y pensant bien, je constate que je lève cependant le regard au ciel.

Croire est une recherche de sens. Cette quête est nécessaire, voire vitale. Elle permet d'organiser sa compréhension du monde, de la vie. Elle permet de trouver des raisons à son malheur, à sa souffrance. Elle permet de garder espoir en l'avenir. Inversement, la perte d'espoir mène à la dépression. « Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir »? Pas toujours, malheureusement.

Souvent, lorsqu'on me demande en quoi je crois (pas qu'on me pose souvent cette question, par contre), je réponds : « en la vie ».

Je crois en la vie. Je crois qu'il y a du bon en chacun de nous. Je crois qu'il y a du positif en chacun des événements que nous vivons, peu importe la « négativité » de l'événement sur le coup. Je crois que chaque chose arrive pour une raison; à nous de découvrir laquelle. Je ne crois pas au hasard. Je crois à la « synchronicité ». Je crois au changement, malgré que le rythme de chacun soit fort différent. Je crois en la force de chaque individu, malgré les variations d'intensité. Je crois en l'effet puissant de l'amour, du regard tendre de l'autre, de soi vers soi, également.

Comme tous, il m'arrive parfois d'oublier que je crois. De perdre de vue le sens d'une situation malencontreuse ou encore, d'une situation qui ne va pas aussi rapidement que ce que j'avais espéré. Parce que oui, j'aime que les choses se produisent rapidement. À mon rythme. À mon goût à moi (un peu « control freak », très impatiente).

Il m'arrive de perdre la foi. Car non, je ne crois pas que la foi soit inébranlable. Je crois qu'elle subit des variations. La foi n'est pas de croire de manière égale en tout temps : c'est de toujours retrouver le chemin de la foi, peu importe à quel point et durant combien de temps on a douté.

C'est de retrouver la foi dans les petites choses : dans une ballade à vélo, dans un sourire, un baiser, un beau paysage, une amitié naissante, l'espoir d'un projet qui nous fait vibrer. C'est d'arriver à profiter de ces petits moments et ce, peu importe où cela nous mènera. C'est croire que peu importe l'issu, ça en vaudra la peine.

Pour moi, la foi, c'est de croire en la vie, certes mais surtout, de croire en soi. De croire qu'on est destiné à une belle vie. À de grandes choses et ce, peu importe quelle est notre définition de « grandes choses ». Mes « grandes choses » peuvent paraitre bien futiles aux yeux des autres et inversement. Peu importe. Je me souhaite de grandes choses. Je vous en souhaite également. Tout plein de grandes choses!

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