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Laudato Si: La consécration de la « religion » verte

Le pape François vient de sacraliser une fois pour toutes le mouvement écologiste moderne, c'est-à-dire la religion verte.
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Les réchauffistes ne se peuvent plus. Ils ont maintenant, considèrent-ils, un appui de taille dans leur lutte : le pape François 1er. Ce dernier vient tout juste de lancer son encyclique verte Laudato si', qui implore les gouvernements de combattre le Bonhomme Sept Heures climatique tout en aidant les gens qui en souffrent supposément.

En d'autres termes, il sacralise une fois pour toutes le mouvement écologiste moderne, c'est-à-dire la religion verte. Comme toute religion, la religion verte a plusieurs dogmes: les humains sont responsables du réchauffement/changement/dérangement climatique (selon la situation), c'est catastrophique et il faut agir au plus vite.

Parmi les autres dogmes, on retrouve le (faux) consensus de 97%, la (non) précision patente de la quasi-totalité des modèles climatiques de même qu'une (non) augmentation des catastrophes naturelles comme les tornades, les ouragans et même les épisodes de sécheresse.

La religion verte compte plusieurs prophètes, tous plus « experts » les uns que les autres. Que l'on parle du pape, de John Cook, Al Gore, David Suzuki ou Steven Guilbeault, nous avons à faire à des sommités de la science climatique. Les médias au Québec aident grandement à la diffusion de leur homélie en ignorant sciemment tout ce qui pourrait induire le doute chez les ouailles. Combien de fois avez-vous entendu parler d'hérésies comme l'hécatombe aviaire (pire que les sables bitumineux) causée par le solaire et l'éolien? Du possible traficotage des données par la NASA pour refroidir le passé afin d'exagérer le réchauffement présent? De la corrélation scientifiquement revue entre l'activité solaire et les températures? De la falsification de l'infâme « bâton de hockey » dans plus de 20 endroits sur la planète, y compris au Québec?

Parlant d'hérésie, tout ce qui contredit la religion verte est considéré comme tel. Puisque le bûcher n'est plus accepté dans les mœurs populaires, les prophètes verts ont des alternatives/propositions : la censure, l'emprisonnement, le meurtre ou la mort violente de même qu'un refus systématique de débattre des dogmes.

Après tout, pourquoi débattre avec des hérétiques? Ils sont clairement possédés du démon (les frères Koch, les grandes pétrolières ou autres souffres-douleurs du jour) pour oser contredire l'immuabilité de la religion verte. Alors il est parfaitement légitime de lancer une chasse aux sorcières contre ces êtres maudits en questionnant leur financement. Après tout, les fonds publics sont blancs comme neige...

Bref, la présence du pape dans le dialogue de sourds climatique ne fait que confirmer ce que j'observe depuis longtemps : l'environnementalisme moderne est une religion. Il fait fi des faits, attaque la crédibilité d'une personne et non ses découvertes et se fiche éperdument des plus vulnérables.

En effet, leur Éden climatique (avec peu de combustibles fossiles) est un retour avant la Révolution industrielle. C'est le summum de l'anti-humanisme, qui place la nature avant les humains.

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