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Les données ouvertes pour lutter contre la corruption

Le mouvement desa pris beaucoup d'ampleur depuis que le président Obama a choisi de rendre publiques en continu sur le Web toutes les informations sur l'octroi, la gestion et l'évolution des contrats publics. Actuellement, même le président du Conseil du Trésorpar l'initiative...
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Flickr: Symic

Le grand public a eu l'occasion depuis quelques jours à travers les médias de masse de se réconcilier avec le terme « hacker » qui n'a pas eu souvent bonne presse ces derniers temps. C'est que nous avons abondamment entendu parler de l'événement « Hackons la corruption 2012 », organisé par des citoyens qui utilisent des données ouvertes dans le but de créer des outils qui aideront à prévenir la collusion et la corruption au Québec.

Les gentils « hactivistes » utilisent l'esprit hacker pour bien faire, évidemment. Voici quelques-unes de leurs aptitudes :

« Une virtuosité supérieure à la normale dans la manipulation des techniques et des systèmes organisés ; Une attitude tournée vers l'expérimentation ; Un rapport particulier au travail, à l'antithèse du protestantisme qui prône un rapport plus austère vis-à-vis du travail. » (source)

De passage à l'émission Médium large à la Première Chaîne de Radio-Canada, Jonathan Brun (porte-parole du regroupement Québec Ouvert) a parlé de bidouillage - mettre deux choses ensemble - pour caractériser le geste de «hacker».

Le mouvement des données ouvertes a pris beaucoup d'ampleur depuis que le président Obama a choisi de rendre publiques en continu sur le Web toutes les informations sur l'octroi, la gestion et l'évolution des contrats publics. Actuellement, même le président du Conseil du Trésor est tenté par l'initiative...

Samedi, lors de la première journée de l'événement de la fin de semaine à Montréal, Jacques Duchesneau (député de Saint-Jérôme de la Coalition Avenir Québec) a offert des pistes de réflexion aux participants dans une courte allocution :

Le grand marathon de programmation informatique appelé « Hackathon » se prolonge dans le travail des prochains jours par les citoyens qui ont fait naître différents projets dont les sites Contrats.net et SEAOO.ca. Il s'agit de résultats bien concrets de l'esprit hacker en action...

Nul doute qu'au moment de présenter les résultats de nos démarches en vue de doter le Québec d'un Plan numérique nous aurons en tête ce genre d'initiative. Je lisais en fin de semaine la curieuse réponse du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie à une question posée par Nathalie Collard de La Presse et je dois dire que je n'ai pas été très impressionné.

À la question « Plusieurs acteurs du milieu réclament un plan numérique pour le Québec. Que leur répondez-vous? », voici sa réaction :

« Mais ça me fait un peu rire quand on parle du numérique. Il y a des maires qui viennent me voir dans ma circonscription pour me dire qu'ils n'ont pas encore l'Internet haute vitesse. Je rappelle que Borduas est une circonscription qui n'est pas si loin de la banlieue de Montréal. Et que l'Internet haute vitesse est un outil important pour tout le monde, y compris les agriculteurs. Il va donc falloir commencer par des choses assez concrètes. »

Heureusement, les gens du numérique suivent avec intérêt tout ce qui s'écrit et se dit; parfois, une lettre ouverte vient remettre les pendules à l'heure !

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