La chose est paradoxale. Le critique libéral Sam Hamad se plaint que j'écris trop, sur ce blogue et au New York Times. Je le conçois fort bien, car il est très rarement d'accord avec mes écrits.
Mais dans un communiqué publié le 13 janvier, il me pose des questions. Que faire sinon lui répondre? J'espère qu'il ne le prendra pas mal.
J'estime en effet qu'il est du devoir des membres du gouvernement de répondre aux questions, notamment de l'opposition. Il y a même une période réservée à cet exercice, chaque jour où siège l'Assemblée.
Mais j'ai la faiblesse de penser qu'il est du devoir des membres de l'opposition de se tenir au courant des actions du gouvernement, ce qui semble n'être vraiment pas le cas du député Hamad.
Mais, je suis bon joueur, et je veux bien lui mâcher le travail et lui récapituler les faits.
Sa question: «Depuis la signature de l'Accord Canada-Union européenne, a-t-il [Lisée] posé des gestes concrets pour finaliser l'Accord et positionner le Québec comme porte d'entrée de l'Europe en Amérique du Nord? Est-ce que des rencontres avec des sociétés étrangères ont eu lieu?»
Excellente question, M. le député, je vous remercie de l'avoir posée. La réponse courte est: oui, évidemment. La réponse longue suit ici.
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