Emploi en immigration: l'énigme du taux d'emploi et du taux de chômage
Les chiffres de Statistiques Canada sont nets: au Québec la proportion des immigrants qui ont un emploi est supérieure à la celle de l'Ontario et de la Colombie-Britannique, pourtant souvent cités comme des paradis de l'immigration.
Pourtant, le taux de chômage de l'immigration, même s'il a chuté de 35% en 2013, reste supérieur à celui de ces deux provinces. Pourquoi ?
Parce que le taux d'activité des immigrants québécois est plus élevé ! C'est-à-dire que même s'ils sont plus nombreux en emploi, ceux qui n'ont pas d'emploi sont plus nombreux à se chercher un emploi que leurs semblables en Ontario et en Colombie-Britannique. Brefs, les immigrants québécois sont plus actifs, davantage engagés dans le marché du travail. C'est une bonne nouvelle.
L'année 2013: une année charnière
Les chiffres de l'an dernier montrent une réalité très intéressante. Alors même que les Québécois discutaient des règles du vivre ensemble, la société québécoise a embauché des immigrants comme rarement auparavant. 42 000 embauches. C'est donc que les débats autour de la Charte n'ont eu aucun impact négatif sur l'embauche, contrairement à ce que tous les détracteurs de la Charte ont voulu nous faire croire.
Vrai, ces résultats sont aussi le fruit d'un effort considérable, déployé depuis 18 mois, pour mieux arrimer l'immigration et l'emploi, mieux financer la francisation, mieux inciter les entreprises à embaucher des immigrants.
Il faut maintenant aller encore plus loin et faire en sorte que le taux d'emploi des nouveaux arrivants soit aussi élevé que le taux général.
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