L'animatrice et productrice Julie Snyder, qui s'était adressée à la cour pour tenter de faire cesser toute filature à son endroit, en est arrivée à une entente de principe confidentielle avec les autres parties dans cette affaire, Garda et le détective privé Claude Viens. Elles seront de retour en Cour supérieure jeudi.
Le juge Paul Mayer entendait aujourd'hui la requête d'injonction de Mme Snyder. Elle dit avoir été suivie lorsqu'elle a pris un vol pour les îles de la Madeleine le 26 juin dernier, à l'aéroport de Québec.
Un enquêteur de Garda était bel et bien à l'aéroport à ce moment et a demandé des informations sur le vol de l'animatrice.
L'avocat de Julie Snyder estime que la surveillance de sa cliente effectuée par Garda viole sa vie privée et lui cause un stress énorme. Me Mathieu Piché-Messier a demandé au juge d'ordonner à Garda de cesser cette surveillance, de révéler l'identité de son client et de lui transmettre « toute correspondance, fax, factures, courriels ou contrat » en relation avec son mandat de surveillance.
Les avocats de l'animatrice identifient le détective privé Claude Viens comme étant celui qui aurait procédé à la filature de l'animatrice.
L'avocate de Garda, Céline Tessier, a expliqué qu'il n'y a aucune preuve de filature, tout au plus un enquêteur qui demande des informations publiques, dans un lieu public.
Elle a rappelé au juge qu'il doit se prononcer sur une demande d'injonction provisoire, et que les critères d'urgence et de préjudice exceptionnel n'ont pas été démontrés.
Me Tessier a soutenu que l'affaire devra être débattue sur le fond, plus tard, devant un autre juge.
L'audition a été suspendue en après-midi lorsque l'avocat de Julie Snyder a entamé des discussions en privé avec les autres parties.
Avec les informations de Marc Verreault et Karine Bastien
Voir aussi:
10 choses à savoir sur le mariage PKP-Snyder
