Selon une étude, 55 % des travailleurs canadiens sont satisfaits de leur horaire de travail, en travaillant en moyenne 36 heures par semaine.
Pour une 6e année consécutive, Randstad Canada a interrogé 7041 salariés au sujet de leur satisfaction au travail.
37,5 % d’entre eux n’ont pas de problème à faire des heures supplémentaires, si celles-ci sont payées.
L’étude montre également que le Canada se situe au 10e rang des pays où la satisfaction au travail est bonne. C’est le Luxembourg qui trône au sommet de ce palmarès, suivi par la Pologne et les Pays-Bas.
«Comme pour les lieux de travail à l’échelle mondiale, l’environnement de travail au Canada évolue rapidement», affirme Marc-Étienne Julien, président et chef de la direction de Randstad Canada. «Les employeurs qui cherchent à demeurer attrayants auprès de la main-d’œuvre actuelle doivent évoluer, s’adapter aux changements de mentalités et adopter des pratiques souples en milieu de travail qui conviennent à l’entreprise et à ses employés.»
C’est probablement ce qui explique pourquoi 48 % des répondants aimeraient avoir un horaire d’été flexible et que 65 % de ceux-ci souhaiteraient travailler à l’extérieur du bureau à l’occasion.
«Les données révèlent que, comme leurs homologues partout dans le monde, les Canadiens s’attendent à ce que leur employeur fasse preuve de plus en plus de souplesse, ce qui devrait inciter les directeurs des ressources humaines à dialoguer avec chaque employé afin de cibler ses besoins précis et les éléments de motivation qui lui sont propres», dit M. Julien. «Lorsque les employés ont l’impression qu’ils peuvent faire cadrer leur horaire de travail avec leur vie privée plutôt que l’inverse, ils sont plus susceptibles d’être stimulés, heureux et enclins à contribuer à l’emploi; il s’agit là d’une saine gestion des affaires.»
D’un autre côté, 3,7 % des travailleurs ne sont pas disposés à modifier leur horaire ou à diminuer leur salaire pour autant.
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