NEW YORK, États-Unis - Au moins 60 journalistes ont été tués à travers le monde en 2014, soit dans l'exercice de leurs fonctions ou en raison de leur travail, a révélé mardi le Comité pour la protection des journalistes.
Des 60 journalistes tués, 44 pour cent ont spécifiquement été ciblés pour meurtre, a ajouté le comité.
Le quart des victimes étaient des journalistes internationaux, mais la majorité des reporters menacés étaient toujours des journalistes locaux, a dit l'organisme new-yorkais.
Le rapport du CPJ diffusé mardi note toutefois que 70 journalistes avaient été tués l'an dernier, mais les trois dernières années ont été les plus meurtrières depuis que l'organisation a commencé à compiler des données en 1992.
Le conflit qui fait rage en Syrie depuis près de quatre ans y est pour beaucoup. Dix-sept journalistes y ont été tués cette année, portant le bilan total à au moins 79 morts depuis le début des violences en 2011.
Cinq journalistes ont été tués et deux employés des médias blessés pendant la guerre civile ukrainienne, tandis que quatre journalistes et trois employés subissaient le même sort dans la bande de Gaza. Cinq journalistes ont aussi tués en Irak, dont trois qui couvraient les combats avec le groupe armé État islamique.
Trois journalistes ont été tués au Paraguay et un en Birmanie, les premiers décès du genre recensés dans ces pays depuis 2007.
Un journaliste a été tué en République centrafricaine, lors de conflits sectaires, et un autre en Guinée, alors qu'il couvrait une campagne d'éducation publique contre l'épidémie de virus Ebola.
Le CPJ continue à enquêter sur les morts de 18 autres journalistes survenues cette année.
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