Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le Premier ministre indien au Japon pour renforcer les échanges commerciaux

Le Premier ministre indien au Japon pour renforcer les échanges commerciaux

Le Premier ministre indien Narendra Modi se rend au Japon samedi où il entend profiter de ses bonnes relations avec son homologue Shinzo Abe pour renforcer les échanges commerciaux entre les deuxième et troisième économies asiatiques.

Les deux dirigeants, qui ont en commun d'être issus d'une droite nationaliste et ont promis de relancer l'économie de leur pays, entendent aussi conforter leur alliance régionale face à une Chine aux ambitions croissantes.

Pour Modi, il s'agit de sa première visite bilatérale hors de l'Asie du Sud depuis son entrée en fonction il y a trois mois. Modi et Abe, qui auront une rencontre privée à Kyoto samedi avant des entretiens officiels à Tokyo, entretiennent une relation chaleureuse.

Les deux dirigeants sont considérés comme des hommes à poigne désireux de libéraliser leur économie pour lui donner un coup d'accélérateur. Tous deux ont par ailleurs des différends territoriaux avec la Chine, puissance régionale dominante.

Les Etats-Unis, principal allié du Japon, s'inquiètent du renforcement économique et militaire de Pékin, et voient d'un bon oeil New Delhi et Tokyo se rapprocher pour faire contre-poids.

"La visite de Modi offre une opportunité aux deux dirigeants de confirmer leur coopération à long terme dans leur effort pour contenir en douceur à la Chine", dit Takehiki Yamamoto, expert en politique internationale à la Waseda University.

L'objectif de la visite de Modi sera de favoriser les exportations indiennes - il devrait être accompagné d'une importante délégation d'hommes d'affaires - et d'obtenir un soutien du Japon pour le développement des infrastructures en Inde.

Cela pourrait passer par un investissement japonais dans le projet de lignes ferroviaires à grande vitesse indien. Le nouveau gouvernement indien a récemment porté à 49% la part que peut détenir un groupe étranger dans les entreprises du rail et de la défense.

Les deux dirigeants pourraient également discuter d'un redémarrage de leurs discussions sur le nucléaire, interrompues depuis la catastrophe de Fukushima en 2011. Confrontée à un système électrique défaillant, l'Inde cherche à développer ses capacités énergétiques.

Inde et Japon ont signé un pacte de libre-échange en 2011. Le Japon est le quatrième investisseur en Inde, impliqué dans la construction du métro de Delhi par exemple tandis que les constructeurs automobiles japonais sont bien implantés.

anb/cc/ef/pt

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.