Deux ministres japonais se sont rendus vendredi au sanctuaire Yasukuni de Tokyo, où sont honorés 2,5 millions de soldats morts pour le Japon, un lieu considéré par la Chine et la Corée du Sud comme le symbole du militarisme nippon passé.
Keiji Furaya, président de la Commission de la sécurité publique, et Yoshitaka Shindo, ministre des Affaires intérieures, ont prié en tout début de journée dans ce lieu de culte dont la réputation sulfureuse tient au fait que les noms de 14 criminels de guerre japonais y ont été inscrits il y a plus de trois décennies.
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