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Des ossements découverts au Chili ne sont pas ceux de victimes de la dictature

Des ossements découverts au Chili ne sont pas ceux de victimes de la dictature

La justice chilienne a exclu lundi que des restes humains découverts récemment près d'une base militaire abritant un ancien centre de torture, durant la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990), appartiennent à des victimes du régime militaire.

Selon la juge Marianela Cifuentes, chargée de l'enquête, les analyses du service médico-légal concluent à une découverte "de type archéologique".

Les ossements correspondraient à des "restes de nourrissons d'une époque très ancienne", écartant l'hypothèse envisagée de victimes de la dictature, selon un communiqué du Pouvoir judiciaire.

Les fragments d'ossements seront envoyés aux Etats-Unis afin de déterminer leur ancienneté avec précisions.

Les restes humains ont été découverts il y a près de deux semaines dans une ferme située non loin de la base militaire de Tejas Verdes, près de la station balnéaire de Santo Domingo, dans le centre du pays.

Plus d'une centaine de personnes ont été détenues à Tejas Verde après le coup d'Etat du 11 septembre 1973 contre le gouvernement du socialiste Salvador Allende.

Quelque 3.200 personnes ont été tuées, 38.000 torturées et des centaines ont disparu pendant la dictature du général Pinochet, décédé en 2006 sans jamais avoir été jugé.

rto/ms/ka/mf

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