Une nouvelle pièce au puzzle des racines italiennes du pape François, Piémontais d'origine par son père, a été apportée par une employée de mairie qui a découvert que sa grand-mère maternelle était également née dans le Piémont, selon le journal Secolo XIX paru samedi.
C'est grâce à Mariangela Bava, fonctionnaire d'état civil depuis 34 ans, que le mystère s'est éclairci, permettant d'attester que la grand-mère maternelle de Jorge Bergoglio, Maria Gogna, était née à Cabella Ligure, un petit village d'à peine 500 âmes, proche d'Alessandria, a raconté le quotidien régional.
L'employée Mariangela a compris que le certificat de baptême que possédait le diocèse de Tortona comportait une faute d'orthographe dans le nom de famille, parlant d'une "Maria Gugna (fille) de Pietro Giovanni et Regina Demergazzo", née en 1887 dans la localité de Teo, alors qu'il s'agissait de Maria Gogna.
La découverte a été validée par une publication dans l'hebdomadaire diocésain Il Secolo.
Tous fiers, le maire de Cabella, Mme Roberta Daglio, et Carlo Repetti, un homme de théâtre réputé originaire du village, ont annoncé vouloir organiser une expédition en autocar jusqu'à Rome pour apporter au pape le certificat de naissance de sa grand-mère maternelle.
Selon le Secolo XIX, la petite fille n'est restée que quelques années à Cabella avant d'immigrer en Argentine avec sa famille. Cabella compte encore trois familles sous le nom de Gogna dont les membres sont sans doute des cousins éloignés du pape.
Grâce à la sagacité de Mariangela, l'employée de mairie, qui modestement se contente d'expliquer qu'elle "connaît tout le monde" à Cabella, le puzzle familial du pape a donc été complété, selon le Secolo XIX.
On savait que la mère du pape Regina Maria Sivori, était originaire via son père de Santa Giulia, près de Lavagna, un petit village de Ligurie, région limitrophe du Piémont.
Le pape a souvent fait allusion aux origines piémontaises de son père, utilisant même parfois des mots de dialecte que lui avait enseigné sa grand-mère paternelle Rosa.
Son père, Mario, un employé des chemins de fer, était arrivé en Argentine au début du XXe siècle en provenance de Portacomaro Stazione, dans la province d'Asti.
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