La compagnie aérienne British Airways a confirmé samedi dans le Financial Times que ses avions continuerons à survoler l'Irak, même si d'autres compagnies comme Emirates, Virgin Atlantic et Air France en ont décidé autrement pour des raisons de sécurité.
"Nous survolons l'Irak car nous considérons que c'est sûr. Si nous pensions que l'Irak était dangereux, nous cesserions de survoler ce pays", a déclaré Willie Walsh, le directeur général d'IAG, maison mère de British Airways et d'Iberia, dans les colonnes du Financial Times.
Préoccupée de l'utilisation de puissants missiles anti-aériens dans le conflit opposant Kiev aux séparatistes russes, British Airways avait suspendu le survol de l'est de l'Ukraine en mars.
Mais, selon la compagnie aérienne, les combats qui opposent les forces irakiennes et les jihadistes de l'État islamique (EI) depuis le début du mois de juin, ne constituent pas un danger pour les vols commerciaux.
Les risques associés au survol des zones de conflit sont au coeur des préoccupations des transporteurs aériens depuis le crash de l'avion malaisien MH17 dans l'est séparatiste de l'Ukraine le 17 juillet avec 298 personnes à son bord.
Le président d'Emirates avait précisé dans le Times lundi que d'ici une semaine à dix jours, la compagnie commencerait à contourner l'espace aérien irakien, qui se trouve sur la route la plus directe entre Dubaï et l'Europe.
Virgin Atlantic avait ensuite emboîté le pas mercredi, déclarant qu'elle ne survolerait "plus l'espace aérien irakien".
Plusieurs autres compagnies aériennes dont Air France, KLM, Delta et United avaient déjà pris cette décision par crainte de missiles.
A la suite de la catastrophe du vol MH17, l'OACI, l'agence des Nations unies chargée du transport aérien, a créée un groupe de travail pour "collecter et diffuser" rapidement auprès de toutes les compagnies des informations pertinentes pour la sécurité aérienne.
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