Après avoir offert son aide vendredi matin, Interpol a annoncé vendredi soir qu'il s'apprêtait à envoyer d'ici 48 heures une cellule de crise pour aider à l'identification des victimes du crash de l'avion de Malaysia Airlines qui s'est écrasé la veille dans l'est de l'Ukraine.
Dans un communiqué envoyé vendredi soir, l'organisation policière internationale basée à Lyon (centre de la France) a annoncé qu'"à la demande des autorités ukrainiennes", elle était "sur le point de déployer une cellule de crise pour aider à la coordination dans l'identification des victimes de la Malaysia Airlines" qui s'est écrasé jeudi.
Cette cellule de crise comprendra des experts en identification des victimes de catastrophes, issus d'une Commission internationale des personnes disparues, qui sera déployée "dans les prochaines 48 heures pour apporter une assistance sur place".
Ces équipes ont déjà été à l'oeuvre lors du tsunami de 2004 en Asie du Sud-est, du tremblement de terre à Haïti en 2010, de la catastrophe du vol Air France Rio-Paris en 2009 ou de l'attaque terroriste ayant visé le centre commercial du Westgate au Kenya en 2013, a précisé Interpol.
Le secrétaire général de l'organisation policière internationale, Ronald Noble avait indiqué plus tôt dans un communiqué vouloir offrir "son aide pleine et entière" à tous ses Etats membres "pour aider à l'identification et au rapatriement des restes" des passagers du vol MH17 qui transportait 298 personnes.
"Nous aiderons aussi à déterminer si l'un des passagers à bord du vol MH17 a embarqué avec un passeport signalé perdu ou volé à Interpol ou si l'un d'entre eux était lié à un comportement criminel grave", avait indiqué M. Noble.
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