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Le pétrole repart en baisse à New York, pénalisé par une demande en essence décevante

Le pétrole repart en baisse à New York, pénalisé par une demande en essence décevante

Les prix du pétrole coté à New York reprenaient leur baisse vendredi, après un bref rebond technique des cours la veille, pénalisés par une demande d'essence décevante aux Etats-Unis, dans un marché surveillant toujours la Libye et l'Irak.

Vers 13H15 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août perdait 75 cents, à 102,18 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A New York, comme à Londres, le marché du pétrole avait interrompu jeudi une longue série de séances de baisse d'affilée, "mais l'on se dirige toujours vers une troisième semaine de recul consécutive des prix", a relevé Bob Yawger, de Mizuho Securities.

Il ne s'agissait que d'un redressement technique, selon les experts, "la situation reste la même, avec de nombreux éléments baissiers ancrés dans le paysage", a expliqué l'expert.

Après avoir bondi à leur niveau le plus élevé en neuf mois mi-juin, à la faveur de l'offensive jihadiste en Irak, les cours du brut ont entamé un net mouvement de recul, en raison de l'absence de perturbations des exportations irakiennes puis à cause de la normalisation du secteur pétrolier libyen.

En outre, "la mauvaise performance des prix de l'essence sur le marché à terme, à la suite des chiffres hebdomadaires décevants publiés mercredi, n'aide pas les cours de l'or noir", a ajouté M. Yawger.

Contre toute attente, les stocks d'essence ont enregistré une progression de 600.000 barils début juillet, surprenant les experts qui tablaient sur un recul, tandis que la demande a diminué cette semaine-là de 0,4% en glissement annuel.

Or, "qui dit moins de demande d'essence, dit moins de demande de brut", a-t-il précisé.

La saison estivale, qui est aussi la saison des grands déplacements en voiture aux Etats-Unis, est traditionnellement une période de forte demande en produits raffinés dans le pays.

Sur le marché mondial toutefois, les opérateurs digéraient des nouvelles plus souriantes pour le marché. L'Agence internationale de l'Énergie (AIE), table désormais sur une accélération de la demande mondiale de brut en 2015 même si elle a révisé en baisse celle pour 2014.

Dans son rapport semestriel publié vendredi, l'agence énergétique des pays développés envisage désormais une demande de 92,7 millions de barils par jour (mb/j) en 2014 puis de 94,1 mb/j l'année suivante.

ppa/jum/gde

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