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Mondial-2014: un policier a failli se faire abattre par un tireur d'élite

Mondial-2014: un policier a failli se faire abattre par un tireur d'élite

Un policier armé qui se trouvait à proximité de la tribune des chefs d'Etat le jour de l'ouverture du Mondial à Sao Paulo a alarmé la sécurité et a failli se faire abattre par un tireur d'élite, ont révélé les autorités.

L'homme qui a attiré l'attention du tireur d'élite le 12 juin dans le stade Arena Corinthians de Sao Paulo, théâtre de la cérémonie d'ouverture et du match inaugural Brésil-Croatie (3-1), n'était autre qu'un policier miitaire envoyé pour renforcer la sécurité dans la zone.

"Un tireur d'élite de la police civile a détecté la présence d'un homme armé en zone interdite et qui portait un gilet pare-balles de la police militaire. Comme cette zone était celle réservée aux autorités, pas seulement de la présidente Dilma Rousseff, mais de tous les chefs d'Etat, le tireur a demandé l'autorisation de tirer", a expliqué le ministre brésilien des Sports, Aldo Rebelo, lors d'une conférence de presse.

"Cette autorisation a été refusée car il fallait d'abord vérifier de qui il s'agissait. On a identifié un policier militaire qui a été retiré ensuite du périmètre", a ajouté le ministre.

Le Secrétariat à la sécurité publique de Sao Paulo, a précisé dans un communiqué que l'incident était dû "à une erreur de communication qui a été rapidement corrigée sans conséquences majeures". Il a souligné qu'à aucun moment la sécurité d'agents ou de supporters n'avait été menacée.

Le Secrétariat a souligné que le tireur d'élite n'a même pas initié la première étape d'intervention qui consiste à charger son arme.

La police civile enquête sur les crimes tandis que la police militaire (PM) est chargée du maintien de l'ordre au Brésil. Mais pendant la Coupe toutes les forces exécutent différentes tâches de sécurité.

Le quotidien Folha de Sao Paulo a indiqué que le PM se trouvait là, avec l'autorisation de ses supérieurs, pour inspecter la zone après une alerte à la bombe qui s'était révélée fausse.

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