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Mondial-2014 - Les sales histoires de la Coupe du monde

Mondial-2014 - Les sales histoires de la Coupe du monde

La morsure de Luis Suarez sur un adversaire au Mondial-2014 au Brésil, n'est que le dernier épisode en date des sales histoires qui émaillèrent les Coupes du monde, entre vilains gestes, combines frelatées, ou véritable drame.

Le match d'appui entre deux des grands favoris brésiliens et tchécoslovaques, qui n'ont pu se départager deux jours plus tôt, s'ouvre sur du beau football, mais dégénère en pugilat collectif. Trois joueurs voient rouge (Machados et Jan Riha se battent, et Zeze a cassé la jambe d'Oldrich Nejedly), cinq sortent blessés et deux finissent même à l'hôpital à cause de fractures... (Brésil-Tchécoslovaquie 2-1 1/4 match d'appui 1938)

La +plus belle équipe du monde+, la Hongrie de Puskas, défie l'autre favori, le Brésil. Le match tourne au vinaigre, avec trois exclusions, et se termine en bagarre générale dans les vestiaires, entraîneurs, soigneurs et dirigeants compris! Puis les Magyars ont perdu la finale contre la RFA (2-3) alors qu'ils menaient 2-0, ça, c'était le +miracle de Berne+... (Hongrie-Brésil 4-2, 1/4 1954)

Dans un Mondial-1962 marqué par une violence inouïe sur le terrain, le plus vilain geste fut celui du Yougoslave du Velez Mostar Muhamed Mujic qui d'un tacle brisa une jambe du Soviétique Eduard Dubinski, resté infirme. Le fautif ne reçut pas même d'avertissement... (URSS-Yougoslavie 2-0, poules 1962)

La RFA et l'Autriche peuvent toutes les deux sortir de la poule, aux dépens de l'Algérie, si la première s'impose 1-0. Dans un non-match total, les +cousins germains+ s'arrangent pour terminer sur ce score, scandalisant le monde du football en général et les Algériens en particulier, qui avaient battu l'Allemagne 2-1, une des grosses surprises du Mundial. (RFA-Autriche: 1-0 Poules 1982)

Star incontestée de la rubrique, Diego Maradona s'est distingué par un mauvais geste à chacune des Coupes du monde qu'il a disputées. En 1982, il reçoit un carton rouge pour un coup de pied dans les testicules du Brésilien Batista. En 1986, il marque un but de la +main de Dieu+ contre l'Angleterre avant de s'absoudre d'un but génial. En 1990, il crache: "Hijos de puta!" au public italien qui siffle l'hymne argentin, pour quitter la scène sur un contrôle antidopage positif en 1994.

L'arrière-droit, auteur le 22 juin face aux Etats-Unis d'un but contre son camp qui élimine son pays, a été assassiné le 2 juillet dans un bar de Medellin. Le tueur aurait crié "Gol!" à chacune des douze balles tirées. La mort d'Escobar a vraisemblablement été commanditée par des narcotrafiquants, qui avaient perdu beaucoup d'argent en pariant sur un grand Mondial de la Colombie, parmi les favoris cette année-là.

Pour son tout dernier match, dans le cadre somptueux d'une finale de Coupe du monde, Zinédine Zidane a craqué. A dix minutes de la fin de la prolongation, peu après une occasion de la tête qui aurait pu donner le titre aux Français, il assène un coup de boule à Marco Materazzi pour une insulte restée mal élucidée. (Italie-France 1-1, 5-3 t.a.b. Finale 2006)

eba/pgr/jcp

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