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La Turquie a interdit l'entrée sur son territoire à 5.000 candidats jihadistes (Erdogan)

La Turquie a interdit l'entrée sur son territoire à 5.000 candidats jihadistes (Erdogan)

La Turquie a refusé l'entrée de son territoire à plus de 5.000 étrangers soupçonnés de vouloir rejoindre la Syrie voisine pour combattre avec les groupes jihadistes hostiles au régime de Damas, a annoncé mardi son Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.

"Nous avons interdit d'entrée plus de 5.300 personnes venues de l'étranger qui voulaient rejoindre les groupes radicaux en Syrie", a déclaré M. Erdogan lors d'un discours à Ankara devant les ambassadeurs des pays de l'Union européenne (UE).

"Nous détenons des terroristes présumés et nous en expulsons. Nous avons expulsé plus de 824 personnes depuis 2012", a-t-il ajouté, précisant que son pays était déterminé à prendre "toutes les mesures" contre ce phénomène.

De nombreux pays européens s'inquiètent des filières qui ont permis à des centaines de leurs citoyens de partir combattre en Syrie ou en Irak dans des groupes radicaux, dont l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Ils redoutent également les conséquences du retour de ces militants jihadistes sur leur territoire.

Les combattants de l'EIIL retiennent depuis la semaine dernière 80 citoyens turcs en otage en Irak, notamment au consulat général de Mossoul (nord) à la faveur de leur offensive en direction de capitale irakienne Bagdad.

Ces enlèvements ont suscité une polémique en Turquie, où l'opposition parlementaire reproche au gouvernement islamo-conservateur d'Ankara ses liens présumés avec certains réseaux jihadistes et sa décision de ne pas évacuer le personnel diplomatique de Mossoul malgré les menaces qui pesaient sur eux.

M. Erdogan, qui a pris fait et cause pour les rebelles qui combattent le régime du président syrien Bachar al-Assad, a catégoriquement démenti tout soutien financier ou livraison d'armes aux groupes jihadistes syriens.

La Turquie accueille plus d'un millions de réfugiés syriens qui ont franchi la frontière entre les deux pays pour fuir les combats.

dg-pa/bir

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