La Portugaise Helena Costa, qui a renoncé lundi à entraîner Clermont (2e division française), ce qui aurait fait d'elle la première femme à entraîner un club professionnel en France, a expliqué mardi qu'il s'agissait d'une décision "purement personnelle".
Coupant court aux questions des nombreux journalistes présents à la conférence de presse, elle a seulement dit avoir tout expliqué au président du club, Claude Michy, et qu'il était le seul auquel elle devait rendre des comptes.
Elle a ensuite quitté la salle.
"C'est une décision étonnante, surprenante, incompréhensible", a enchaîné M. Michy, s'exprimant à son tour. "C'est une femme, elles sont capables de nous faire croire un certain nombre de choses (...) Elle a simplement dit: +je m'en vais+, on n'a pas réussi à lui faire changer d'avis. Elle part avec son secret."
"Elle a un problème de confiance qui s'est installé, mais je ne sais pas par quoi elle a été déstabilisée (...) Maintenant c'est la suite qui compte. Le club est structuré, il y a un staff pour entraîner les joueurs. On trouvera un autre entraîneur, ou une entraîneuse", a poursuivi Michy.
Annoncée en mai à Clermont-Ferrand, l'arrivée d'Helena Costa avait fait l'effet d'une bombe et donné à ce club de 2e division d'Auvergne (centre) une aura internationale, jusqu'aux pages du New York Times.
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