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Cuba: révision à la baisse à +1,4% de la croissance PIB en 2014

Cuba: révision à la baisse à +1,4% de la croissance PIB en 2014

Le PIB de Cuba devrait enregistrer une hausse de 1,4% en 2014, moins que les 2,2% initialement prévu, en raison d'une baisse des entrées de devises, de mauvaises conditions climatiques et d'"insuffisances internes", a annoncé le ministre cubain de l'Economie Adel Yzquierdo.

L'économie cubaine "est en croissance par rapport à 2013, mais pas au niveau des prévisions du plan en raison d'un ralentissement plus fort qu'attendu", a affirmé le ministre lors d'une réunion du conseil des ministres présidée samedi par le président Raul Castro et cité lundi par le quotidien officiel Granma.

"Pour la clôture de l'exercice, on prévoit une hausse de l'ordre de 1,4% du PIB, ce qui demande un plus fort dynamisme de l'économie au second semestre", a expliqué Adel Yzquierdo en indiquant que la hausse du PIB au premier semestre devrait atteindre 0,6%.

Ce ralentissement est dû aux "revenus en devises (exportations et envois d'argent de l'étranger) qui n'ont pas atteint les plans, à l'existence de conditions climatiques adverses et aux insuffisances internes que continue d'affronter notre économie", a ajouté le ministre sans détailler ces "insuffisances".

"Tout ceci dans le cadre d'une situation internationale complexe et d'un durcissement du blocus" imposé à Cuba par les Etats-Unis depuis 1962, a-t-il ajouté.

L'économie cubain avait enregistré en 2013 une croissance de son PIB de 2,7%, pour un objectif de 3,6%, et en décembre le gouvernement s'était fixé un objectif de croissance de 2,2% pour 2014.

Durant le conseil des ministres, le président Raul Castro a appelé les ministres à "analyser, une fois encore, avec profondeur les causes des difficultés qui continuent d'affecter l'économie cubaine qui, même si elle croît, ne le fait pas au rythme nécessaire", selon Granma.

"Nous faisons face à une tâche gigantesque, mais nous ne pouvons pas nous permettre de nous laisser effrayer et accabler par les problèmes", a ajouté Raul Castro qui mène depuis trois ans une série de réformes visant à "actualiser" un modèle économique hérité de l'époque soviétique.

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