L'action du groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) reprenait plus de 2% lundi matin à la Bourse de Tokyo, une réaction positive après le rejet de son offre commune avec l'Allemand Siemens pour une alliance avec le groupe français Alstom
Après une âpre bataille, l'industriel hexagonal et le gouvernement français ont finalement préféré la proposition de partenariat mise sur la table par le géant américain General Electric.
Le titre MHI, qui avait cédé 1,09% vendredi à 630 yens après avoir surenchéri sur GE, reprenait 5 yens lundi à la première minute, puis 14 yens (+2,22%) à 644 yens un peu plus tard.
Vendredi, après la fermeture du marché à Tokyo, le Conseil d'administration d'Alstom "a unanimement décidé d'émettre un avis favorable à l'offre de GE", via laquelle il devrait empocher 12,35 milliards d'euros pour la vente sous conditions de ses activités énergie. Ainsi doit se conclure un dossier qui défraie la chronique économique depuis avril.
Quelques heures auparavant le gouvernement français s'était prononcé en faveur du projet de l'américain face à celui du tandem germano-nippon Siemens/Mitsubishi Heavy Industries. Il avait annoncé, dans le même temps, et à la surprise générale, qu'il comptait devenir l'actionnaire principal d'Alstom afin d'exercer sa "vigilance patriotique", selon les mots du ministre de l'Économie d'Arnaud Montebourg.
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