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Deux satellites nippons pour observer Fukushima et Tchernobyl

Deux satellites nippons pour observer Fukushima et Tchernobyl

Deux petits satellites japonais doivent être lancés à partir de la Russie jeudi soir, dans le but de mesurer les dégâts causés à l'environnement à proximité des centrales nucléaires accidentées de Fukushima (Japon) et Tchernobyl (Ukraine), ont indiqué des responsables nippons.

La fusée Dnepr ukrainienne, qui doit emporter plusieurs petits satellites dont les deux japonais, est censée décoller à 19H11 GMT d'un centre spatial de la région de l'Oural.

Les deux satellites appelés Hodoyoshi-3 et Hodoyoshi-4 ont été développés par l'Université de Tokyo avec un budget relativement petit de 300 millions de yen (2,15 millions d'euros) chacun.

"Ils ont un certain nombre de missions dont une partie consiste en l'observation des alentours des deux centrales nucléaires", a expliqué à l'AFP le chef de projet, Shinichi Nakasuka.

Celles de Tchernobyl a été mise en péril en 1986 et le complexe Fukushima Daiichi saccagé par le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon.

Selon le plan, les deux satellites doivent prendre des photos des deux sites atomiques et de leurs environs ainsi que mesurer les niveaux de radiations alentour.

"J'espère que les données collectées aideront le Japon et l'Ukraine à correctement évaluer l'impact sur l'environnement à proximité des deux centrales", a précisé M. Nakasuka.

Les deux satellites auront également pour tâche de surveiller les niveaux des rivières à l'échelle mondiale, et "22 pays tels que le Japon, le Vietnam, la Thaïlande et le Bangladesh recevront les données dans le cadre des efforts visant à éviter les dommages causés par les inondations majeures", a-t-il ajouté.

Le lancement des satellites, qui avait été prévu pour l'année dernière, a pris du retard, mais M. Nakasuka a insisté sur le fait que cela n'était pas dû à la difficile situation politique en Ukraine.

si-kap/fw

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