"Pour lui, j'ai envie du meilleur", a déclaré dimanche l'ancienne joueuse française Amélie Mauresmo, qui devient le nouvel entraîneur du Britannique Andy Murray, N.8 mondial.
"L'idée pour Andy (Murray) est d'aller chercher le plus de Grand Chelem. L'idée est de partir sur quelque chose plutôt à moyen terme, ça ne se passe pas du jour au lendemain. Pour lui, j'ai envie du meilleur", a indiqué Mauresmo lors d'un point presse dimanche à Roland-Garros.
Mauresmo, capitaine de l'équipe de France de Fed Cup, s'occupera de Murray "dans un premier temps" pour la saison sur herbe.
"On part sur cette période-là. On va d'abord voir si c'est un truc qui me plaît et si cela lui convient", a poursuivi Mauresmo, pour qui entraîner n'était "pas vraiment une option" quand elle a mis fin à sa carrière de joueuse en décembre 2009.
"C'est lui qui m'a contactée il y a quelques semaines. On s'est rencontré, on a discuté. J'ai une expérience de joueuse et ma vision du tennis l'intéresse, je pense".
L'ancienne N.1 mondiale est l'une des rares femmes à entraîner un joueur. "Je sais que c'est un événement quelque part dans le monde du tennis. C'est une grande histoire à écrire, je suppose".
"Je suis heureuse de ce nouveau challenge", a souligné la Française, qui a dit avoir accepté parce qu'elle est passionnée par son sport et qu'elle aime relever les défis.
Elle a assuré que ses nouvelles fonctions ne changeaient rien à son capitanat chez les Bleues. "Dans ma tête, ce n'était pas ou la Fed Cup ou Andy".
"L'idée n'est pas de faire du full-time. La moitié de l'année ce sera déjà bien".
Mauresmo a précisé n'avoir jamais été contactée auparavant par un joueur ou une joueuse française pour l'entraîner, à part Marion Bartoli "qui voulait mais ce n'était pas compatible".
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