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Poutine satisfait de ses contacts en Normandie, et positif sur son homologue ukrainien

Poutine satisfait de ses contacts en Normandie, et positif sur son homologue ukrainien

Le président russe Vladimir Poutine s'est dit satisfait vendredi de ses contacts avec ses homologues occidentaux en Normandie, et a jugé "juste dans l'ensemble" l'approche de son homologue ukrainien Petro Porochenko sur le règlement de la crise dans ce pays.

Il a cependant souligné, après sa première rencontre avec ce pro-occidental élu le 25 mai, que Kiev devait montrer sa "bonne volonté" en cessant sans délai l'opération de l'armée dans l'est du pays.

"Il me semble que l'échange de vues a été très positif", a déclaré M. Poutine dans des déclarations retransmises à la télévision russe depuis la France, évoquant ses entretiens jeudi et vendredi avec le Premier ministre britannique David Cameron, le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, en marge des célébrations du Débarquement allié.

Avec Barack Obama, "nous avons discuté deux fois, de manière assez substantielle à mon avis", a ajouté le président russe.

A propos de Petro Porochenko, qui doit être investi samedi avec le soutien des Occidentaux et dont M. Poutine n'a jusqu'à présent pas reconnu formellement la légitimité, le président russe s'est montré positif.

"Je ne peux pas ne pas saluer la position de M. Porochenko sur la nécessité de faire cesser immédiatement l'effusion de sang dans l'est de l'Ukraine", a-t-il déclaré.

"Je ne peux pas dire à coup sûr comment cela va être mis en pratique, mais l'approche m'a paru juste dans l'ensemble, elle m'a plu", a-t-il ajouté.

"Il a un plan, lequel - il vaut mieux le lui demander à lui. Il me l'a expliqué rapidement", a-t-il ajouté.

M. Poutine a cependant souligné avoir recommandé à M. Porochenko de faire preuve de sa "bonne volonté".

"L'Ukraine doit faire montre de sa bonne volonté. L'opération répressive doit être arrêtée sans délai", a-t-il dit.

"J'espère que cela va se produire, et si cela se produit alors les conditions seront réunies pour le développement de nos relations dans d'autres domaines, y compris économiques", a-t-il encore déclaré.

Il a notamment assuré que la Russie et l'Ukraine, dont le différend sur les livraisons de gaz menace les approvisionnement européens transitant par ce pays, étaient proches d'un accord.

"Nous n'avons pas parlé des prix du gaz avec M. Porochenko, mais je sais que Gazprom et son partenaire ukrainien sont proches d'un accord définitif", a déclaré le président russe. "Nous n'excluons pas de faire un pas vers les Ukrainiens, de les soutenir dans le cas, bien sûr, où ils remboursent leur dette", a-t-il ajouté.

lpt/mr

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