Le Congrès américain n'a pas été tenu au courant des négociations pour faire libérer le soldat Bergdahl parce que les talibans menaçaient de le tuer si l'information venait à filtrer, a rapporté un conseiller sénatorial jeudi.
L'échange du sergent Bowe Bergdahl contre cinq cadres talibans en Afghanistan s'est mué en une affaire politique à Washington. Nombre d'élus américains sont furieux et accusent le président Barack Obama d'avoir violé la loi en ne les prévenant pas de la libération des cinq détenus de Guantanamo.
Sur la défensive, l'administration Obama a dû monter au front et envoyer les numéros deux du Conseil de sécurité nationale, du Pentagone et de l'état-major interarmées devant les sénateurs mercredi pour justifier l'échange lors d'une audition à huis clos.
Lors ce cette audition, "les sénateurs ont appris que les Etats-Unis avaient obtenu des informations crédibles selon lesquelles, si quoi que ce soit à propos de l'échange était rendu public, Bergdahl serait tué", a expliqué à l'AFP un conseiller sénatorial.
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