Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Coronavirus MERS: dix décès aux Emirats (ministre)

Coronavirus MERS: dix décès aux Emirats (ministre)

Dix personnes sont décédées aux Emirats arabes unis des suites du coronavirus MERS et 68 autres ont été infectées depuis mars 2013, a indiqué le ministre de la Santé, Abdel Rahmane al-Ouwais.

Le ministre a fourni ce bilan mardi devant le Conseil fédéral national, un Parlement dont la moitié des membres sont élus, précisant que six des personnes décédées étaient des ressortissants des Emirats et quatre des étrangers, selon la presse locale mercredi.

Le premier décès, celui d'un urgentiste philippin, avait été annoncé le 11 avril dans ce pays du Golfe.

Les autorités sanitaires qataries ont de leur côté indiqué mercredi que neuf personnes avaient été infectées par le MERS, et que cinq d'entre elles étaient décédées, selon un communiqué publié par l'agence officielle QNA.

Le dernier cas de contamination au Qatar a été enregistré en novembre 2013, d'après le texte.

L'Arabie saoudite, premier foyer de la maladie, a pour sa part revu à la hausse le nombre de morts du coronavirus MERS dans le royaume. Le ministère saoudien de la Santé a annoncé mardi 282 décès, alors qu'un jour auparavant il faisait état de 190 morts depuis l'apparition de la maladie en 2012 dans cet autre pays du Golfe.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé mi-mai qu'elle ne déclarait pas d'état "d'urgence de santé publique de portée globale", en l'absence de preuves d'une transmission du virus d'homme à homme.

Elle a toutefois ajouté que la gravité de la situation avait "augmenté en termes d'impact sur la santé publique".

Le coronavirus MERS est considéré comme un cousin, plus mortel mais moins contagieux, du virus responsable du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003.

Comme lui, il provoque une infection des poumons, et les personnes touchées souffrent de fièvre, de toux et de difficultés respiratoires. A la différence du SRAS, il génère aussi une défaillance rénale.

Il n'existe pour l'heure aucun traitement préventif contre le coronavirus MERS.

mh-ak-lyn/cco/sw

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.