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Obama défend l'accord avec les talibans pour libérer le soldat américain Bergdahl

Obama défend l'accord avec les talibans pour libérer le soldat américain Bergdahl

Le président Barack Obama a défendu mardi l'accord avec les talibans ayant permis de libérer le soldat américain Bowe Bergdahl après cinq ans de détention, face aux critiques de ses adversaires républicains.

M. Obama a déclaré lors d'une conférence de presse à Varsovie qu'il avait "saisi cette occasion" pour un accord rapide, sur fond d'inquiétudes pour la santé du sergent Bergdahl, et qu'il avait l'obligation "sacrée" de tenter de ramener chez eux les militaires américains capturés.

Les républicains américains ont tiré dès ce week-end à boulets rouges contre l'administration démocrate, coupable à leurs yeux de ne pas avoir informé le Congrès 30 jours avant l'opération.

"Le processus a été écourté parce que nous voulions être sûrs de ne pas rater cette occasion", s'est justifié le président américain, en visite à Varsovie.

Le sergent Bowe Bergdahl, le seul soldat américain qui était détenu par les talibans, a été libéré samedi après cinq ans de captivité aux termes d'un accord pour élargir cinq cadres talibans détenus à Guantanamo.

Ce règlement a fait l'objet de longues négociations depuis des années, sous l'égide du Qatar qui a servi d'intermédiaire.

Accueillie avec fierté par les responsables civils et militaires américains, la libération du sergent Bowe Bergdahl a provoqué une polémique aux Etats-Unis sur les conditions de sa capture, certains frères d'armes n'hésitant pas à l'accuser de désertion et à réclamer des sanctions.

Les républicains et des associations accusent également le président Obama de mettre ainsi en danger des militaires et civils américains dans des zones de conflits.

col/nr/ea/bir

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