Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Un vaccin oral efficace pour contenir les épidémies de choléra

Un vaccin oral efficace pour contenir les épidémies de choléra

Un vaccin oral s'est avéré particulièrement efficace à court terme pour contenir le choléra lors d'une épidémie en Guinée, protégeant de la maladie dans plus de 86% des cas, indiquent les résultats d'un essai clinique publiés jeudi aux Etats-Unis

Pour cette campagne de vaccination sponsorisée par Médecins sans Frontières, les autorités sanitaires guinéennes ont administré 316.000 doses de ce vaccin, appelé Sanchol, au cours d'une période de six semaines en 2012. Le taux de vaccination des populations a dépassé 75%.

Le vaccin, donné en deux doses à deux semaines d'intervalle, a très fortement réduit la transmission du choléra. La plupart des cas confirmés de la maladie se trouvaient dans de petites communautés avec de très bas taux d'immunisation, précisent les auteurs de cette étude parue en ligne dans le New England Journal of Medicine.

Les chercheurs indiquent aussi ne pas disposer de suffisamment de données pour savoir si une seule dose suffirait pour obtenir une immunisation suffisante.

Le vaccin Sanchol présente aussi l'avantage d'être le moins cher, à 1,85 dollar la dose, contre 5,25 dollars la dose pour le vaccin Duoral, également oral et tout aussi efficace.

Les résultats de cet essai clinique confirment que recourir à ce type de vaccination orale serait une solution efficace pour contenir de futures épidémies de choléra, qui frappe surtout l'Afrique (plus de 90% des cas) et l'Asie du sud.

Avant cette campagne de vaccination en Guinée, il existait très peu de preuves démontrant l'efficacité d'un vaccin contre le choléra au moment d'une épidémie.

Selon les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), de trois à cinq millions de personnes sont infectées chaque année dans le monde, dont 100.000 en meurent.

Le choléra est provoqué par la bactérie Vibrio cholerae, qui se transmet surtout par de l'eau contaminée. La maladie entraîne des diarrhées et une déshydratation rapide.

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) 1,4 milliard de personnes vivaient en 2012 dans des régions du monde où le risque de choléra était élevé.

js/bdx

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.