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Afghanistan: la présence des troupes dépendra de la signature du traité (Obama)

Afghanistan: la présence des troupes dépendra de la signature du traité (Obama)

Barack Obama a officialisé mardi une présence de troupes américaines en Afghanistan jusqu'à fin 2016, mais prévenu que ce calendrier dépendrait de la signature du traité bilatéral de sécurité (BSA) par le futur président afghan.

Lors d'une intervention depuis la Maison Blanche, le président des Etats-Unis a indiqué avoir décidé de maintenir 9.800 militaires américains en Afghanistan à l'issue de la mission de combat de l'Otan à la fin de l'année, avant un retrait complet deux ans plus tard, soit juste avant la fin de son second mandat.

Mais, a-t-il souligné, "nous ne maintiendrons cette présence militaire après 2014 que si le gouvernement afghan signe l'accord (...) que nos deux gouvernements ont déjà négocié".

"Cet accord est essentiel pour donner à nos soldats l'autorité dont ils auront besoin pour remplir leur mission, tout en respectant la souveraineté afghane", a ajouté M. Obama.

Le président Hamid Karzaï, qui est en fin de mandat, a refusé de parapher le BSA, au grand déplaisir de Washington. Toutefois, les deux candidats qualifiés pour le second tour de la présidentielle afghane du 14 juin, Ashraf Ghani et Abdullah Abdullah, ont annoncé qu'ils le signeraient.

M. Obama a relevé ces engagements et fait part de son "espoir" d'y parvenir.

Plus largement, M. Obama a dit vouloir "tourner la page de plus d'une décennie pendant laquelle notre politique étrangère a été surtout consacrée aux guerres en Afghanistan et en Irak".

Le président, qui doit évoquer mercredi ses priorités de politique étrangère lors d'un discours à l'académie militaire de West Point (New York, est), a espéré que "ce nouveau chapitre de la politique étrangère américaine nous permettra de rediriger certaines des ressources que nous économiserons en mettant fin à ces guerres pour répondre de façon plus agile à une menace terroriste en évolution".

"Je pense que les Américains ont compris qu'il était plus difficile de mettre fin aux guerres qu'à les déclencher", a ajouté le président, qui s'était fait un nom sur la scène politique nationale en 2002 en s'opposant aux projets de son prédécesseur républicain George W. Bush d'envahir l'Irak.

Alors que l'Irak reste la proie de graves violences et que le doute plane sur la viabilité du pouvoir central afghan après le départ des forces de l'Otan, M. Obama a aussi concédé que "l'Afghanistan ne sera pas un endroit parfait, et ce n'est pas aux Etats-Unis de le rendre ainsi".

Toutefois, "les Etats-Unis tiendront toujours leurs engagements vis-à-vis des amis et partenaires qui prennent leurs responsabilités, et nous ne laisserons jamais à Al-Qaïda le sanctuaire dont (la nébuleuse extrémiste) jouissait avant le 11-Septembre" en Afghanistan, a encore promis le dirigeant américain.

tq/jca

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