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Unitaid prône une taxe sur le pétrole, les mines et le gaz en Afrique

Unitaid prône une taxe sur le pétrole, les mines et le gaz en Afrique

Unitaid, une structure lancée par la France, le Brésil, le Chili, la Norvège et le Royaume-Uni en 2006 pour lutter contre le sida, discutent avec des pays africains pour qu'ils taxent le pétrole, les mines et le gaz, a-t-elle indiqué mardi.

"L'idée est de prendre une microscopique contribution de solidarité (...), 10 cents par baril de pétrole", a déclaré Philippe Douste-Blazy, président d'Unitaid, lors d'une conférence de presse.

"C'est tellement indolore", a ajouté, celui qui est également Conseiller spécial du Secrétaire général de l'ONU pour un financement novateur du développement.

M. Douste-Blazy a expliqué que l'idée serait que les Etats africains prélèvent une taxe, non pas sur les revenus des entreprises du secteur, mais sur leurs propres revenus issus du pétrole, du gaz et des mines. Ces fonds pourraient être ensuite directement utilisés par les pays pour lutter contre le sida ou reversé en partie à Unitaid.

"L'idée d'une solidarité Sud-Sud est réellement intéressante", a relevé l'ancien ministre de la Santé et des Affaires étrangères français.

Unitaid est une organisation dont l'objectif est de négocier le prix des médicaments contre le sida, le paludisme et la tuberculose pour les pays pauvres.

La majorité de ses fonds (60%) proviennent d'une taxe sur les billets d'avion.

L'organisation souhaite aussi taxer les transactions financières en Europe, comme le fait déjà la France (0,2% par action vendue).

jwf/apo/bir

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