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Nucléaire iranien: reprise des négociations entre les 5+1 et Téhéran

Nucléaire iranien: reprise des négociations entre les 5+1 et Téhéran

Les négociateurs de l'Iran et des grandes puissances (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) ont repris jeudi matin leur travail à Vienne pour une deuxième journée de discussions sur les limites du programme nucléaire iranien.

Peu d'informations ont filtré dans la capitale autrichienne sur l'avancée et le déroulement de cette phase, la plus délicate de la négociation, les parties devant entamer la rédaction d'un accord final lors de discussions qualifiées de "très délicates" des deux côtés.

Les parties ont eu mercredi "une journée de travail intensif et utile", a commenté jeudi Michael Mann, le porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, qui mène les négociations pour les "5+1".

Une responsable du Département d'Etat américain a indiqué jeudi que "des réunions de coordination et d'experts allaient continuer dans la journée" dans un hôtel viennois.

Après trois séries de négociations et quelques premiers succès, les "5+1" et Téhéran, représenté par son ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, doivent commencer la rédaction d'un accord qui pourrait mettre un terme à plus d'une décennie de tensions autour du programme nucléaire iranien.

Un succès sur le dossier du nucléaire iranien pourrait aider à une normalisation des relations entre Washington et Téhéran, 35 ans après la Révolution islamique.

Un premier accord intérimaire entre les "5+1" et l'Iran, conclu fin novembre 2013 à Genève, prévoit le gel de certaines activités du programme nucléaire iranien, contre la levée d'une partie des sanctions touchant l'Iran.

Les deux parties souhaitent désormais trouver un accord définitif d'ici au 20 juillet, même si d'un commun accord, les négociations pourraient se poursuivre au delà de ce délai.

Les grandes puissances souhaitent que l'Iran réduise ses activités nucléaires afin que des tentatives d'obtenir l'arme nucléaire soient quasiment impossibles et aisément détectables.

En contrepartie, Téhéran, qui nie toute dimension militaire à son programme, demande la levée des sanctions économiques qui étouffent le pays.

Bien que certains différends semblent déjà avoir été aplanis, concernant le réacteur à eau lourde d'Arak notamment, les deux parties rappellent que rien n'est conclu tant que l'ensemble n'est pas conclu.

"Honnêtement, c'est très très difficile. Je mets en garde, ce n'est pas parce que nous allons commencer à rédiger qu'un accord est imminent ou que nous sommes certains de parvenir à une résolutions de ces problèmes", a indiqué un haut représentant américain jeudi.

Cette session de négociations est prévue pour durer jusqu'à vendredi et trois autres sessions devraient avoir lieu d'ici à la date-butoir du 20 juillet.

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