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Le nouveau gouvernement palestinien devra obtenir la confiance du Parlement (Hamas)

Le nouveau gouvernement palestinien devra obtenir la confiance du Parlement (Hamas)

L'exécutif palestinien transitoire, qui doit être formé prochainement et composé de personnalités indépendantes, devra obtenir la confiance du Parlement à majorité Hamas, a affirmé mercredi Ismaïl Haniyeh, chef du gouvernement de la formation islamiste qui contrôle la bande de Gaza.

Par ailleurs, dans un nouveau signe de détente, le gouvernement du Hamas a évacué les bureaux qu'il avait installés dans la maison du président Mahmoud Abbas à Gaza, qu'il s'est engagé à restituer, ont constaté des photographes de l'AFP.

"Le Conseil législatif contrôlera le travail du gouvernement de consensus en cours de formation, après lui avoir accordé sa confiance", a déclaré M. Haniyeh.

Il s'exprimait dans un discours au Conseil législatif, dominé par le Hamas depuis les élections de 2006, réuni à l'occasion du 66ème anniversaire de la "Nakba" (catastrophe en arabe), l'exode de 760.000 Palestiniens lors de la création d'Israël en 1948.

"Un gouvernement qui n'aurait pas la confiance du Conseil n'aurait pas de légitimité constitutionnelle", a-t-il insisté lors de cette réunion, précisant que le Fatah de M. Abbas et le Hamas en étaient d'accord et qu'ils étaient "sur le point de former un gouvernement d'union".

Le responsable du dossier de la réconciliation avec le Hamas au sein du Fatah, Azzam al-Ahmad, a assuré mardi que le gouvernement transitoire serait formé comme prévu sous deux semaines.

"Je vais rencontrer au cours de ma visite à Gaza ces deux prochains jours les dirigeants du Hamas afin de les consulter sur la question de la formation du gouvernement", a déclaré M. Ahmad, à son arrivée à Gaza pour des discussions à ce sujet.

L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) de M. Abbas, dominée par le Fatah, et le Hamas, ont signé le 23 avril un nouvel accord pour mettre fin à la division politique depuis 2007 entre la Cisjordanie et Gaza, respectivement gouvernées par l'Autorité palestinienne et la formation islamiste.

Reprenant les termes de précédents accords de réconciliation signés depuis trois ans, mais restés lettre morte, ce document prévoit la formation sous cinq semaines d'un gouvernement transitoire de consensus composé de personnalités indépendantes, sans mandat politique, selon les signataires.

Israël a suspendu les pourparlers de paix avec l'OLP au lendemain de cet accord, avant même l'échéance des neuf mois impartis aux négociations, le 29 avril, sommant M. Abbas de choisir entre la paix et la réconciliation avec le Hamas, qui ne reconnaît pas Israël.

az-sst/agr/feb

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