Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Somalie: le bilan de l'attentat à Baïdoa passe à 19 morts (UA)

Somalie: le bilan de l'attentat à Baïdoa passe à 19 morts (UA)

Dix-neuf personnes ont été tuées dans l'attentat au véhicule piégé perpétré lundi à Baïdoa, la grande ville du sud somalien, selon un nouveau bilan communiqué mardi par l'Union africaine (UA).

Un précédent bilan donné lundi par des sources policières et hospitalières à Baïdoa faisait état de dix morts.

"Un véhicule piégé a explosé hier (lundi) après-midi dans le quartier commerçant et fréquenté (...) l'explosion a tué 19 victimes innocentes et a détruit des biens", a expliqué l'UA dans un communiqué condamnant ce "lâche attentat".

Celui-ci n'a pas été revendiqué mais l'UA semble l'attribuer aux islamistes shebab qui ont intensifié leur campagne d'attentats ces derniers mois.

"Cette attaque lâche (...) met en lumière la nature vicieuse de l'ennemi qui continue de viser des civils innocents", a estimé l'envoyé spécial de l'UA en Somalie, Mahamat Saleh Annadif, cité dans le communiqué.

Selon un responsable local de la police à Baïdoa, la cible de l'attentat était "un véhicule transportant un haut responsable local" qui a réchappé à l'attaque. Plusieurs membres de son escorte figurent parmi les tués.

Baïdoa fut l'un des principaux bastions des shebab entre janvier 2009 et février 2012, date à laquelle la ville a été reprise par par les troupes éthiopiennes, entrées en novembre 2011 en Somalie et qui ont depuis intégré la Force de l'Union africaine en Somalie (Amisom).

Les shebab ont été repoussés hors de Mogadiscio en août 2011 par l'Amisom et ont été progressivement chassés depuis de l'essentiel de leurs bastions. En difficulté sur le terrain militaire face à la puissance de feu supérieure de l'Amisom qui épaule la fragile armée somalienne, ils ont abandonné le combat conventionnel pour les actions de guérilla et multiplié depuis les attentats.

La Somalie a plongé dans le chaos depuis la chute du président Siad Barre en 1991 et est privée depuis réelle autorité centrale. Milices claniques, gangs criminels et de pirates ainsi qu'islamistes se partagent de plus ou moins vastes portions du territoire somalien.

bur-ayv/de

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.