Le Comité exécutif de l'Uefa a rappelé mardi à ses membres que les sanctions existantes, les fermetures de tribunes, devaient être appliquées en cas d'incidents racistes dans les stades.
L'Uefa "appelle les responsables à appliquer les mesures fortes votées en 2013, signifiant qu'un premier incident raciste devait être sanctionné par la fermeture partielle du stade, et qu'un second devait entraîner la fermeture totale", a dit le secrétaire général Gianni Infantino à l'issue du Comité exécutif de l'Uefa, mardi à Turin à la veille de la finale d'Europa League Benfica-FC Séville.
L'Uefa a également rappelé aux arbitres d'appliquer "la procédure en trois étapes" en cas d'incident: un appel à cesser du speaker du stade, le retrait des équipes jusqu'à ce que cessent les offenses, jusqu'à l'arrêt du match sur décisions de l'arbitre.
M. Infantino "ne dirai(t) pas que cette procédure ne marche pas, mais l'arbitre ne peut pas suspendre le match juste pour une simple banderole qui a vite été enlevée. Il faut aller jusqu'à l'interruption (du match) si les chants (racistes) persistent".
Le président de la Confédération, Michel Platini, a appelé "à appliquer la politique de la tolérance zéro contre toute forme de discrimination", selon le communiqué de l'UEFA. Il a été "outré par les incidents de ces dernières semaines".
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