Le Panathinaïkos s'est imposé 4-1 face au PAOK Salonique, samedi à Athènes, lors d'une finale de la Coupe de Grèce marquée par des actes de violence avant et pendant la rencontre.
L'équipe d'Athènes remporte le trophée pour la 18e fois en 29 finales devant le PAOK, finaliste à 17 reprises pour 4 titres gagnés.
L'attaquant suédois Marcus Berg (15, 50, 88) a inscrit un triplé et Nikos Karelis (54) a marqué le troisième but des Athéniens, tandis que le milieu serbe Zvonimir Vukic (70) a sauvé l'honneur pour les visiteurs.
L'arbitre a dû interrompre temporairement la partie après l'heure de jeu, un supporteur du Panathinaïkos ayant jeté un pétard au pied d'un joueur du PAOK.
La police, visée par des jets de sièges, est intervenue à plusieurs reprises dans le stade olympique d'Athènes pour rétablir l'ordre dans la tribune des supporteurs locaux, faisant usage de gaz lacrymogène.
Une partie du stade avait été laissée vide pour éviter tout affrontement entre supporteurs des deux camps. Environ 22.000 fans du PAOK avaient fait le déplacement depuis Salonique (nord).
Avant la rencontre, un des 350 buts affrêtés pour ce voyage a d'ailleurs été caillassé et une voiture de police a été détruite devant le stade.
Un hélicoptère survollait l'enceinte athénienne tandis que des policiers tentaient de maintenir une séparation entre les deux camps, qui s'envoyaient des fumigènes et des fusées.
Environ 4000 policiers étaient déployés dans la capitale grecque pour l'occasion.
Une trentaine de personnes avaient été arrêtées au moment où le match se jouait, a annoncé la police, principalement pour possession de drogue et de feux d'artifice.
La veille de la finale, la police avait été contactée par Giorgos Tzavellas, défenseur international du PAOK, inquiet d'avoir reçu une boîte suspecte à l'hôtel des joueurs. Il s'agissait en fait d'une boîte de chocolat envoyée par une supportrice...
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