Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Irak: au moins 10 morts dans les violences mercredi

Irak: au moins 10 morts dans les violences mercredi

Au moins 10 personnes ont été tuées dans de nouvelles violences en Irak mercredi, dont sept dans un attentat à la voiture piégée dans le nord du pays, a-t-on appris de sources médicales et policières à une semaine des législatives.

Egalement dans le nord de l'Irak, le ministre de l'Education a échappé à un attentat à la bombe.

Mohammed Tamim a été visé par une bombe qui a explosé près de son convoi dans la province de Kirkouk, sans faire de victime, a déclaré le général Mohammed al-Douleimi.

L'Irak est emporté dans une spirale de violences qui ont fait au moins 490 morts en avril et plus de 2.750 morts depuis le début de l'année, selon un bilan établi par l'AFP sur la base de rapports de police et médicaux.

Près de la ville de Mossoul, sept personnes ont été tuées mercredi par un attentat à la voiture piégée dans le village de Bayboukh, où les habitants appartiennent principalement à la minorité Chabak, secte ésotérique kurde, a-t-on appris auprès de la police et d'un employé de la morgue.

L'attentat visant cette communauté qui compte quelque 30.000 membres et vit aux confins de la frontière turque a également fait 13 blessés.

Au nord de Bagdad, deux combattants de la milice des Sahwa (anti-Qaïda) ont été tués par balles dans le secteur de Dhoulouiyyah alors qu'un policier a été tué à Tikrit, plus au nord.

Ces nouvelles attaques surviennent à une semaine du scrutin du 30 avril, premières élections législatives depuis le retrait des troupes américaines à la fin 2011.

Lors des élections provinciales l'an dernier, les forces de sécurité avaient relativement réussi à juguler les violences.

Mais l'armée et la police, elles-mêmes cibles d'attaques régulières, ne parviennent désormais plus à infléchir ces violences, qui atteignent des niveaux jamais vus en cinq ans.

Ces violences sont alimentées par le conflit en Syrie voisine et par le mécontentement de la minorité sunnite irakienne, qui s'estime discriminée par les autorités, dominées par les chiites.

str/wd/feb/fcc

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.