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L'UE condamne l'exécution d'un homme au Bélarus

L'UE condamne l'exécution d'un homme au Bélarus

L'Union européenne a condamné mardi l'exécution au Bélarus d'un jeune homme de 23 ans condamné à la peine de mort pour avoir tué sa femme et son amant, estimant que "rien ne peut justifier" la peine capitale.

La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, "condamne fermement l'exécution de Pavel Selioun, qui avait été condamné à mort en juin 2013", a indiqué son porte-parole dans un communiqué.

Mme Ashton est "consciente de la gravité des crimes pour lesquels il a été condamné. Néanmoins, elle ne pense pas que la peine capitale puisse jamais être justifiée", poursuit le texte, qui rappelle que l'Union européenne s'oppose à la peine de mort "en toutes circonstances".

Le centre Viasna, une ONG locale de défense des droits de l'homme, avait rapporté le 18 avril que les autorités bélarusses avaient procédé à l'exécution du jeune homme, un ancien étudiant de la faculté d'Histoire de l'université d'Etat du Bélarus.

Il avait été reconnu coupable du meurtre de sa femme et de son amant, dont il avait ensuite démembré le cadavre avant de le jeter dans un conteneur à ordures et de repartir avec la tête de la victime. Il avait été arrêté à bord d'un train encore en sa possession. Le jeune homme avait expliqué son acte par "la jalousie".

Il s'agit de la première exécution rapportée cette année au Bélarus, dernier pays d'Europe à continuer d'appliquer la peine de mort. Mme Ashton a exhorté mardi les autorités de Minsk à revoir leur politique et à se joindre à un "moratoire global" sur la peine de mort.

siu/plh

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