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Bahreïn: 2 morts dans l'incendie de leur voiture chargée d'explosifs

Bahreïn: 2 morts dans l'incendie de leur voiture chargée d'explosifs

Deux personnes ont été tuées samedi par l'incendie de leur voiture chargée d'explosifs dans un village chiite à Bahreïn, théâtre depuis 2011 d'un mouvement de contestation contre la dynastie sunnite qui dirige le royaume, a annoncé le ministère de l'Intérieur.

"Deux corps carbonisés et une personne blessée ont été retrouvés" dans la voiture "civile" qui a explosé dans le village chiite de Mughsha, selon le ministère, précisant que le blessé avait été hospitalisé.

Les premiers éléments de l'enquête, selon le ministère, pointent vers la présence d'explosifs dans le véhicule, qui pourraient avoir été déclenchés accidentellement.

Des témoins ont déclaré avoir entendu une "forte" explosion juste avant que la voiture ne s'embrase, et précisé que les autorités avaient bouclé la zone.

Trois membres de la défense civile ont par ailleurs été blessés dans une explosion dans la ville chiite d'al-Quraya, a indiqué le ministère précisant qu'ils "étaient en train d'éteindre des pneus en feu" lorsqu'une "bombe artisanale" a explosé.

Les victimes, qui souffrent de blessures multiples, ont été transférées à l'hôpital tandis que "plusieurs autres blessés légers ont été pris en charge sur le site" de l'attaque, poursuit le communiqué de l'Intérieur.

Bahreïn, petit pays du Golfe dirigé par la dynastie sunnite des Al-Khalifa, est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation animé par la majorité chiite.

Face à la poursuite de ce mouvement, le pouvoir a alourdi l'an dernier les peines pour les auteurs de violences et introduit la peine de mort ou la prison à perpétuité en cas de morts ou de blessés.

Les formations traditionnelles de l'opposition sont autorisées à organiser des rassemblements, mais les manifestations spontanées quasi-quotidiennes dans les villages chiites entourant Manama prennent souvent une tournure violente.

Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), au moins 89 personnes --hors policiers-- ont été tuées depuis le début de la contestation.

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