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Raonic et Nadal éliminés

Raonic et Nadal éliminés

Milos Raonic devra patienter avant de participer à une seconde demi-finale dans un tournoi Masters.

Vendredi, le Canadien, 8e tête de série, s'est incliné en deux manches de 6-7 (5/7) et 2-6 contre le Suisse Stanislas Wawrinka (no 3) à Monte-Carlo.

Raonic peut toutefois se targuer d'être l'un des trois seuls joueurs à avoir atteint les quarts de finale des trois premiers Masters de la saison. Les deux autres sont Novak Djokovic et Roger Federer.

En première manche, l'Ontarien de 23 ans ne s'est pas laissé impressionner par le champion des Internationaux d'Australie. Même que pour son premier quart de finale sur le Rocher, il a eu cette manche à sa portée deux fois plutôt qu'une.

Au bris d'égalité, Raonic a mené 3-0 et 5-4, avec ses deux services à venir. Mais Wawrinka n'a jamais perdu son sang-froid et, chaque fois, il a comblé l'écart pour finalement remporter la manche.

Perturbé par la perte de cette manche, Raonic a cédé son service d'entrée de jeu, malgré une avance de 40-0. En pleine possession de ses moyens, surtout qu'il avait profité du forfait de l'Espagnol Nicolas Almagro au tour précédent, Wawrinka a brisé de nouveau au septième jeu pour prendre les commandes 5-2 et mettre le match hors de portée du Canadien.

Le Suisse disputera samedi sa deuxième demi-finale à Monte-Carlo, après celle de 2009, face à l'Espagnol David Ferrer (no 6) qui a fait trembler le Rocher en éliminant Rafael Nadal (no 1), octuple vainqueur du tournoi entre 2005 et 2012, 7-6 (7/1) et 6-4.

Ferrer dix ans plus tard

C'est seulement la deuxième fois de sa carrière que Nadal n'accède pas à la finale à Monte-Carlo. En 2003, à sa première participation à l'âge de 16 ans, il avait perdu en huitièmes de finale contre l'Argentin Guillermo Coria. L'an dernier, Novak Djokovic lui avait fait mordre la poussière en finale.

« L'intensité n'était pas la bonne. Avec mes jambes, ça ne répond pas suffisamment pour l'emporter, a expliqué Nadal. Je n'aime pas perdre, mais il faut assumer cet échec pour revenir encore plus fort. »

Le roi de la terre battue, qui présente une fiche de 53-3 à Monte-Carlo, a connu une journée de misère au service avec seulement 59 % de points sur sa première balle et 45 % sur sa seconde.

Des statistiques similaires pour Ferrer sur sa première balle. Mais le petit Espagnol affichait une plus grande confiance et un aplomb plus solide que lors de la finale des Internationaux de France en 2013, ce qui lui a permis de pousser Nadal à l'erreur.

Au total, Nadal a commis 44 fautes directes et a perdu son service à quatre reprises, dont ses deux premiers, mais il les avait repris chaque fois dans la foulée. Fidèle à sa réputation, le Majorquin n'a jamais lâché prise. Au bord du gouffre après avoir encaissé son dernier bris au septième jeu pour donner les devants 5-2 à Ferrer, Nadal a repris son dû et recollé à 5-4.

Mais c'était trop peu trop tard. Et Ferrer a savouré son deuxième succès contre Nadal sur l'ocre rouge après celui des quarts de finale de Stuggart... en 2004.

Federer s'accroche, Tsonga s'écrase

Après un lent début, Roger Federer (no 4) s'est accroché pour finalement enlever son âpre duel contre Jo-Wilfried Tsonga (no 9) 2-6, 7-6 (8/6) et 6-1.

De retour sur le Rocher après une absence de deux ans, le Suisse a décroché la 950e victoire de sa carrière pour se qualifier pour les demi-finales pour la première fois depuis 2008, année où il avait perdu en finale contre Nadal. Troisième joueur de l'ère Open (depuis 1968) à atteindre la marque des 950 gains, après Jimmy Connors (1253) et Ivan Lendl (1071), Federer disputera sa 50e demi-finale dans un tournoi Masters.

Tsonga a bien failli gâcher le retour de Federer. En retard 3-6 au bris d'égalité, le Français a remporté les trois points suivants pour ramener les deux joueurs à la case départ.

Sauf que l'auteur de 17 victoires en grand chelem lui a soufflé deux points coup sur coup pour forcer la tenue d'une troisième manche, durant laquelle Tsonga n'a pas été l'ombre de lui-même.

Il faut dire qu'en semant autant de balles de bris (19), il devait s'attendre à ce que son adversaire les récolte un jour. Et c'est exactement ce que Federer a fait, même s'il a mis un peu de temps. Avec ses deux bris consécutifs au début de la troisième manche, qui lui donnait une avance de 4-0, il a sonné le glas du Manceau.

« La deuxième manche m'a mis un coup sur la tête. Après c'est devenu trop compliqué. C'est dommage parce que c'était un beau combat », a dit Tsonga.

En demi-finale, Federer a rendez-vous avec le Serbe Novak Djokovic (no 2) ou l'Espagnol Guillermo Garcia-Lopez, 38e joueur mondial.

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