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Glasgow renonce à démolir des immeubles pour ouvrir les Jeux du Commonwealth

Glasgow renonce à démolir des immeubles pour ouvrir les Jeux du Commonwealth

Les organisateurs des jeux du Commonwealth à Glasgow ont annoncé dimanche avoir renoncé à détruire cinq tours emblématiques du nord de la ville lors de la cérémonie d'ouverture, devant les protestations suscitées par ce projet.

Les responsables de Glasgow 2014 avaient l'intention de retransmettre en direct lors de la cérémonie du 23 juillet au stade Celtic Park la démolition de ces immeubles de trente étages construits dans les années 1960, aujourd'hui désaffectés.

L'événement, qui devait se produire sous les yeux d'une audience estimée à plus d'un milliard de téléspectateurs, était sensé à la fois "commémorer une partie de l'histoire sociale de Glasgow et illustrer la régénération de la ville".

Mais le projet annoncé le 3 avril a suscité une levée de boucliers, les organisateurs se voyant accusés de n'avoir aucun égard pour les anciens résidents des immeubles et les demandeurs d'asile occupant la sixième tour.

"La démolition de +Red Road+ ne fait désormais plus partie de la cérémonie d'ouverture", a annoncé le directeur exécutif de Glasgow 2014 David Grevemberg.

"Ces derniers jours, se sont exprimées des opinions qui ont changé la donne en matière de sécurité", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.

Selon des informations de presse, des familles vivant près du site voué à la démolition avaient l'intention de ne pas évacuer la zone pour protester contre l'opération.

La démolition des tours, qui devait s'étaler initialement jusqu'en 2017, interviendra dans le cadre du programme de réhabilitation mené par les autorités locales, a ajouté le responsable.

L'ensemble résidentiel comprenait au départ huit tours construites entre 1964 et 1969, qui étaient alors les plus hautes d'Europe et pouvaient accueillir 5.000 personnes. Elles offraient des aménagements modernes à des familles modestes.

Au fur et à mesure des années, ces habitations se sont dégradées, et leur destruction a été décidée dans le cadre d'un vaste plan de réaménagement urbain. Deux ont déjà été démolies.

alm/jgu

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