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Un ministre japonais au controversé sanctuaire Yasukuni

Un ministre japonais au controversé sanctuaire Yasukuni

Un ministre japonais s'est rendu samedi au sanctuaire Yasukuni de Tokyo, où sont honorés 2,5 millions de soldats morts pour le Japon et qui est considéré par la Chine et la Corée du sud comme le symbole du militarisme nippon passé.

Yoshitaka Shindo, ministre des Affaires intérieures, dont la visite a été annoncée par plusieurs médias locaux, se rend régulièrement dans ce sanctuaire dont la réputation sulfureuse tient au fait que les noms de 14 criminels de guerre ont été ajoutés à la liste il y a une trentaine d'années.

Le ministre a déclaré que sa visite était d'ordre "privé": "présenter des condoléances aux morts de la guerre, cela peut se voir dans n'importe quel pays", a-t-il ajouté, selon l'agence de presse Jiji.

"M. Shindo n'avait absolument pas l'intention de heurter les sentiments des peuples de Chine et de Corée. C'est une question de coeur et de conscience. Sa visite (au Yasukuni) et la politique du gouvernement japonais sont deux choses totalement séparées", a déclaré Masaru Sato, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans un courriel reçu par l'AFP.

Quoi qu'il en soit, ces déplacements de responsables japonais, ministres et députés, dans ce sanctuaire déclenchent à chaque fois l'ire de Pékin et de Séoul.

Cela n'avait pas raté le 26 décembre, lorsque Shinzo Abe, le Premier ministre de droite, s'y était rendu pour marquer sa première année au pouvoir.

Même Washington, pourtant le principal allié du Japon, avait alors exprimé ouvertement sa "déception".

C'était la première visite d'un chef de gouvernement japonais depuis 2006.

En raison de ces querelles liées à l'histoire de la dernière guerre, auxquelles s'ajoutent des différends territoriaux maritimes, les relations entre Tokyo, Pékin et Séoul sont exécrables depuis l'automne 2012.

si/jlh/pn

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