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Le Giec clôture ses travaux le réchauffement climatique

Le Giec clôture ses travaux le réchauffement climatique

Les délégations des pays membres du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat) ont mis un point final samedi à Berlin à une semaine de travaux qui ont permis d'adopter le nouveau rapport sur l'atténuation du changement climatique, a annoncé un porte-parole du Giec.

Scientifiques et responsables des gouvernements ont également approuvé une synthèse, appelée "résumé pour décideurs", du très volumineux rapport (2.000 pages), qui met à jour les dernières connaissances sur les émissions de gaz à effet de serre et les moyens de modérer la hausse de la température moyenne de la planète.

Ce résumé pour décideurs sera publié dimanche à Berlin, avant la publication du rapport dans son intégralité.

C'est le 3e volet des travaux du Giec, après ceux sur les preuves physiques du réchauffement en septembre 2013 et sur les impacts en mars 2014: cela constitue le 5e rapport d'évaluation du Giec sur le climat, le dernier remontant à 2007.

Les travaux du Giec servent de base scientifique aux négociations internationales sur le climat, qui doivent aboutir en 2015 à Paris à un accord ambitieux et contraignant pour freiner le réchauffement à une vitesse inédite de la planète.

L'objectif est de limiter à 2°C degrés la hausse du thermomètre mondial, mais au rythme actuel elle pourrait être d'au moins 4 degrés à l'horizon 2100, ce qui aurait des impacts dramatiques pour de nombreuses régions du globe.

Plus de 230 scientifiques, sélectionnés parmi les meilleurs de leur discipline, ont rédigé le rapport de 2.000 pages, une quarantaine l'ont supervisé et 800 autres experts ont apporté leurs commentaires.

Le Giec, créé en 1988, ne fait pas de préconisations et ne conduit pas d'étude: son travail consiste à évaluer et synthétiser les études existantes sur le climat.

En 2007, le Giec avait reçu, conjointement avec l'ancien vice-président américain Al Gore, le prix Nobel de la paix.

Le rapport d'évaluation de 2007 avait créé un électrochoc dans l'opinion et avait grandement contribué à une prise de conscience générale sur les enjeux du climat.

Mais la communauté internationale avait ensuite échoué, en 2009 à Copenhague, à sceller un accord contraignant pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, à l'origine de l'accélération du réchauffement.

Les délicates négociations internationales se poursuivent à ce sujet sachant que, selon le rapport du Giec publié en mars, le changement climatique affecte déjà "tous les continents et les océans" et que "la probabilité d'impacts graves, étendus et irréversibles s'accroît avec l'intensification du réchauffement".

ces/mr

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