Des experts juridiques accompagnent la délégation iranienne actuellement à Vienne pour l'aider dans les "difficiles" négociations nucléaires avec les grandes puissances, a affirmé mardi le chef de la diplomatie Mohammad Javad Zarif.
M. Zarif mène l'équipe iranienne dans les discussions avec la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, qui dirige la délégation des "5+1" (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie).
La réunion, prévue mardi et mercredi, est la troisième depuis l'entrée en vigueur le 20 janvier d'un accord, valable six mois, qui gèle une partie des activités nucléaires sensibles de Téhéran en échange d'un allègement partiel des sanctions occidentales.
Elle est destinée à conclure la phase de discussions et l'Iran souhaite débuter dès la fin du mois la rédaction d'un accord global qui serait signé d'ici au 20 juillet.
Il permettrait la levée des sanctions imposées par les Nations unies, les Etats-Unis et l'Union européenne en contrepartie de garanties sur le caractère exclusivement pacifique du programme nucléaire, soupçonné de cacher un volet militaire.
"Lors de la prochaine séance (de discussions) nous commencerons la rédaction du texte d'un accord final, un travail qui sera difficile, compliqué et lent", écrit sur sa page Facebook M. Zarif.
"J'ai donc formé un groupe de conseillers juridiques, qui réunit des professeurs éminents et très connus spécialisés dans le droit international pour aider l'équipe de négociateurs pour ce sujet important", a-t-il expliqué.
De son côté, la porte-parole de la diplomatie iranienne, Marzieh Afkham, a assuré que ces experts apportaient "leurs vues et leurs expérience" aux négociateurs iraniens alors que les discussions "deviennent plus compliquées".
"Il est logique d'utiliser notre capacité nationale pour avoir les meilleurs résultats possibles", a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse.
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